28 semaines plus tard
En ce moment, il vaut mieux se munir d'un calendrier ou d'un agenda pour aller au cinéma. Entre 28 semaines plus tard et 4 mois, 3 semaines et 2 jours, il y a de quoi meubler ses après-midis. Il faut demander à une secrétaire de gérer ce planning... Par contre, le film de Cristian Mungiu, décoré de l'Ordre de la Palme d'Or, n'a comme seul lien avec celui de Juan Carlos Fresnadillo (et non, Danny Boyle n'a pas rempilé pour la suite de son film 28 jours plus tard) que la question du timing. Le foetus inanimé "victime" de l'avortement qu'il montre dans son film n'est pas un zombie assoiffé de sang...
Le film de zombie revient décidément à la mode. Planète terreur de Robert Rodriguez était déjà infestée (c'est le cas de le dire) de ces bestioles. Maître Romero lui-même s'y était remis dans Land of the dead. Il y a même un réalisateur qui s'appelle Rob Zombie. Dans le cas de 28 semaines plus tard, je ne sais pas si techniquement on peut parler de zombie dans la mesure où les contaminés ne sont pas morts. Ils sont juste infestés d'un virus qui leur donnent envie de bouffer son prochain et de courir aussi vite qu'un sprinter jamaïcain. L'ère du mort-vivant aux semelles de plomb qui avancent comme un somnambule avec le regard vitreux et la bave aux lèvres est révolue... Avec la nouvelle génération de virus, le zombie moderne peut prétendre à une médaille aux Jeux Olympiques sur 100 mètres.
Juan Carlos Fresnadillo, ci-devant réalisateur d'Intacto, ne réussit pas à maintenir un niveau de tension régulier (n'est pas Paul Greengrass qui veut !) Les scènes gore sont bien parvenues à faire mouiller le pantalon des trois marioles assis un rang derrière moi qui se gaussaient comme des blaireaux sur les pubs M&M's et commentaient à voix haute les bandes annonces. Mais les scènes de transition n'étaient pas à la hauteur et rendait le film prévisible. Le contraste avec le Londres vidé de toute vie humaine de 28 jours plus tard joue en la défaveur de 28 semaines...
A voir pour les scènes d'action... mais pas franchement transcendant.
Le film de zombie revient décidément à la mode. Planète terreur de Robert Rodriguez était déjà infestée (c'est le cas de le dire) de ces bestioles. Maître Romero lui-même s'y était remis dans Land of the dead. Il y a même un réalisateur qui s'appelle Rob Zombie. Dans le cas de 28 semaines plus tard, je ne sais pas si techniquement on peut parler de zombie dans la mesure où les contaminés ne sont pas morts. Ils sont juste infestés d'un virus qui leur donnent envie de bouffer son prochain et de courir aussi vite qu'un sprinter jamaïcain. L'ère du mort-vivant aux semelles de plomb qui avancent comme un somnambule avec le regard vitreux et la bave aux lèvres est révolue... Avec la nouvelle génération de virus, le zombie moderne peut prétendre à une médaille aux Jeux Olympiques sur 100 mètres.
Juan Carlos Fresnadillo, ci-devant réalisateur d'Intacto, ne réussit pas à maintenir un niveau de tension régulier (n'est pas Paul Greengrass qui veut !) Les scènes gore sont bien parvenues à faire mouiller le pantalon des trois marioles assis un rang derrière moi qui se gaussaient comme des blaireaux sur les pubs M&M's et commentaient à voix haute les bandes annonces. Mais les scènes de transition n'étaient pas à la hauteur et rendait le film prévisible. Le contraste avec le Londres vidé de toute vie humaine de 28 jours plus tard joue en la défaveur de 28 semaines...
A voir pour les scènes d'action... mais pas franchement transcendant.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil