vendredi 21 décembre 2007

I am legend




Rien de plus casse-gueule qu'un film à un personnage, mais rien de plus passionnant quand c'est réussi... Pour incarner le dernier survivant d'une pandémie (une épidémie à très grande échelle d'après mister Larousse) sur Terre, c'est Will Smith qui s'y colle dans Je suis une légende, d'après un roman d'un des plus grands écrivains de science fiction, Richard Matheson. Stephen King lui-même lui voue un culte sans bornes et reconnaît son influence sur son oeuvre. Duel de Steven Spielberg, c'est lui. L'Homme qui rétrécit itou. Il a également écrit plusieurs scénarios d'épisodes de La Quatrième dimension, LA meilleure série de tous les temps (dixit moi).
Pour en revenir à I am legend, Will Smith donne principalement la réplique à une chienne dénommée Sam. Un peu siphonné, Will ? Pas plus que Tom Hanks qui parlait à un sac plastique dans Cast away de Robert Zemeckis (désolé, je ne me souviens plus du titre français et j'ai la flemme d'aller chercher).
Pour en revenir à nouveau à I am legend (vous commencez à avoir l'habitude de mon goût pour les digressions...), les scènes d'un New York apocalyptique vidé de sa population et laissé aux mains d'infectés sont impressionnantes. Certes, Francis Lawrence, ci-devant réalisateur de I am legend, n'a rien inventé puisque 28 jours plus tard montrait déjà une mégalopole, en l'occurrence Londres, complètement abandonnée de ses habitants. 28 semaines plus tard enfonçait le clou, notamment avec le final dans le nouveau Wembley, temple du football anglais. Si je devais oser un petit calembour, j'écrirai qu'il y a contamination des thèmes d'un film à l'autre. Il est le vrai que les virus et la peur d'une contamination à grande échelle est un thème récurrent depuis Alerte de Wolfgang Petersen (1995), sans compter les films lointains (mais géniaux que sont Panique dans la rue d'Elia Kazan (1947) et En quatrième vitesse de Robert Aldrich (1955). I am legend ajoute à ces ingrédients une atmosphère post-apocalyptique d'après 11-septembre, ce qui rend le film ultra-efficace. Le scénario est en béton armé en s'appuyant sur la Matheson's touch tout en la remettant au goût du jour.



Pour en revenir à Will Smith, sa performance mérite d'être saluée. Il tient le film sur ses épaules. Normal, il est seul au monde, avec une chienne et des infectés. Pas facile pour une pipelette pareille de devoir faire la conversation à un mannequin en plastique. Depuis quelques films, il fait moins le mariole au profit de rôle plus sombres, comme dans I, robot, d'Alex Proyas, d'après un autre immense auteur de science fiction, Isaac Asimov. Le clown d'Independence day appartient au passé. Tant mieux ! Il est plus convaincant dans ces personnages de films de science fiction messianiques...
Pour en revenir à Will Smith une dernière fois, il envisage de se présenter à la Maison Blanche. Il voulait être le premier black élu Président des Etats Unis, mais Barack Obama lui a piqué l'idée et envisage de s'installer derrière le Bureau Ovale. Will Smith a en effet un bon CV de sauveur de la planète. De toute façon, n'importe qui ferai un meilleur boulot que George Bush... alors pourquoi pas le Prince de Bel Air...

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

OUI WILL SMITH EST UN TRES GRAND PARMI LES GRANDS, MAIS TOI MISTER , QUE DIS - JE , SIR MOUMOUCHE TU ES LE PLUS GRAND .

UN ANONYME QUI TE VEUX DU BIEN.

21 décembre 2007 à 09:13  

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