The Wiz
Le nanar du jour ! Pour les besoins d'un article sur Le Magicien d'Oz (que vous pouvez lire ici-même), je me suis procuré une copie VHS en VF hâtivement numérisé de cet avatar "motownisé" du film de Victor Fleming. The Wiz est la version black du Magicien d'Oz plongé dans l'univers merveilleux des années 70. C'est aussi une adaptation d'une comédie musicale de Broadway. Mais le résultat est plus que décevant et la bonne idée de départ tombe à plat et souffre de la comparaison avec son aîné. Pourtant, il y a du beau monde au générique. Sidney Lumet est aux manettes (oui, le Sydney Lumet de Serpico et d'Un après-midi de chien). Il a l'air bien peu inspiré et sa mise en scène figée ne parvient pas à insuffler de l'énergie. Joel Schumacher (le mec qui a réalisé Flatliners, Chute libre, Batman forever, Tigerland, Phone game ou Bad company) signe un scénario poussif. Même la version de 1939 a des effets spéciaux mieux conçus. Les décors sont glauquissimes et déprimants. Le pays d'Oz ressemble à un parc d'attraction laissé à l'abandon après le passage d'un typhon. Quant aux numéros chantés, ils ne décollent qu'à grand peine. Seul morceau pêchu : Ease on down the road, le Follow the yellow brick road local.
Les (rares) motifs de satisfaction concernent la musique que Quincy Jones a composé. Diana Ross, avec sa coupe à la Angela Davis (Angela Davis, c'est elle, une des figures les plus marquantes des Black Panthers) et son accoutrement de grand-mère, est définitivement une meilleure chanteuse que comédienne. Un Michael Jackson noir et avec les cheveux crépus (et oui, il était noir dans une autre vie) incarne l'épouvantail sans cervelle, sûrement pas un rôle de composition. Et le magicien d'Oz est interprété par le regretté Richard Pryor, le parrain des comiques noirs américains. Il a notamment pris sous son aile un gamin du nom d'Eddie Murphy en lui mettant le pied à l'étrier à l'occasion de sa participation régulière au vivier de la comédie américaine, l'émission hebdomadaire, Saturday Night Live. Petite digression : Richard Pryor a prêté ses traits à un ennemi de Superman dans le troisième épisode de la franchise. Une réplique de ce film à oublier m'est restée. Son personnage exprime son souhait d'éviter la prison par dans ces termes-là : "Je ne veux pas aller en prison... Il y a des violeurs qui violent des voleurs et des voleurs qui volent des violeurs..." Vu sous cet angle...
Pour réhabiliter Diana Ross, un petit coup de Upside down pour la route... Quant à The wiz, à voir entre potes pour une soirée kitsch et pop corn...
Les (rares) motifs de satisfaction concernent la musique que Quincy Jones a composé. Diana Ross, avec sa coupe à la Angela Davis (Angela Davis, c'est elle, une des figures les plus marquantes des Black Panthers) et son accoutrement de grand-mère, est définitivement une meilleure chanteuse que comédienne. Un Michael Jackson noir et avec les cheveux crépus (et oui, il était noir dans une autre vie) incarne l'épouvantail sans cervelle, sûrement pas un rôle de composition. Et le magicien d'Oz est interprété par le regretté Richard Pryor, le parrain des comiques noirs américains. Il a notamment pris sous son aile un gamin du nom d'Eddie Murphy en lui mettant le pied à l'étrier à l'occasion de sa participation régulière au vivier de la comédie américaine, l'émission hebdomadaire, Saturday Night Live. Petite digression : Richard Pryor a prêté ses traits à un ennemi de Superman dans le troisième épisode de la franchise. Une réplique de ce film à oublier m'est restée. Son personnage exprime son souhait d'éviter la prison par dans ces termes-là : "Je ne veux pas aller en prison... Il y a des violeurs qui violent des voleurs et des voleurs qui volent des violeurs..." Vu sous cet angle...
Pour réhabiliter Diana Ross, un petit coup de Upside down pour la route... Quant à The wiz, à voir entre potes pour une soirée kitsch et pop corn...
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