lundi 26 novembre 2007

La Légende de Beowulf



L'heroïc fantasy est de retour sur les écrans. Après la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson, dont je ne suis pas le plus acharné des fans, Robert Zemeckis franchit un pas de plus dans le spectaculaire avec Beowulf. Il utilise la technique du performance capture (dont il s'était déjà servi pour Le Pôle express) pour avoir plus de liberté artistique tout en gardant un niveau de réalisme élevé dans les expressions des acteurs. La technolgie n'a pas de limites : on arrive même à améliorer la plastique déjà parfaite d'Angelina Jolie à laquelle Zemeckis a donné des formes encore plus rebondies et les lèvres encore plus pulpeuses. Comment ne pas sombrer à la malédiction ? Je veux bien engendrer un monstre pour m'accoupler avec une telle sorcière... De toute façon, il y aura toujours un héros comme Beowulf (incarné, si j'ose dire, par Ray Winstone, l'âme damnée du diabolique Jack Nicholson dans The Departed de Martin Scorsese) capable de traverser les sept mers à la nage et de démolir un wagon de monstres marins pour mettre hors d'état de nuire (c'est-à-dire de le zigouiller) l'impressionnant Grendel. Une malédiction étant par nature cyclique, les climax viennent régulièrement dans La Légende de Beowulf. Après les méfaits de Grendel, un autre climax final conclut le film. La performance technique n'éclipse pas le plaisir pris à prfiter du film, même si l'esthétique rappelle celle du jeu vidéo. J'ai failli demandé à mon voisin de siège de me filer la manette et d'appuyer sur X pour dégommer le dragon... Mais les décors, effets spéciaux et personnages sont bien gérés et servent l'histoire plutôt que l'inverse.
Mais pourquoi le titre français insiste donc sur la légende de Beowulf plutôt que sur Beowulf himself. L'ignoble coupable est Christophe Lambert qui, dans sa folie post Highlander, a tourné dans un tas de bouses comme Fortress, Face à face, Mortal kombat... ou encore Beowulf, l'adaptation futuriste de la légende dont voici la bande annonce ci-dessous.



On comprend mieux pourquoi les distributeurs français ont voulu se démarquer de cette référence encombrante qui a fait le bonheur des vidéo clubs de France et de Navarre avant l'avènement du DVD. Bon allez, voilà l'affiche pour la route.


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