lundi 11 février 2008

Sweeney Todd

J'ai attendu le 41ème jour de l'année 2008 pour aller au cinéma. Je ne suis que rarement resté aussi longtemps sans m'asseoir dans une salle obscure devant un écran XXL. Mais, le cinoche, c'est comme le football (du moins le foot international, et non le français et sa cohorte de 0-0), une fois que le score est ouvert, les buts s'empilent... Je ne devrais donc pas tarder à reprendre le chemin de l'UGC, d'autant plus qu'il me reste une place dans une carte à utiliser avant le 17 février (en sachant que je ne peux pas en jouir le week-end et que je bosse en semaine, sauf le 14, jour où j'ai plein de rendez-vous...)
41ème jour de l'année donc... J'ai dépucelé l'année 2008 avec un Tim Burton. Certes, pas le meilleur Tim Burton (loin de là), mais un film plaisant. Sweeney Todd est une comédie musicale sanglante écrite par Stephen Sondheim, inconnu en France (sauf d'Alain Resnais et de François Thomas, un prof de fac de cinéma que je salue au passage), mais légende vivante aux Etats-Unis et en Grande Bretagne (il a notamment composé le livret de West side story).
Les morceaux sont quelque peu répétitifs, mais Timmy reste fidèle à son univers ténébreux. Il utilise la couleur uniquement pour les souvenirs, et se contente de teintes de noir, de blanc et du rouge pour la détestable réalité londonienne.Johnny Depp y incarne avec beaucoup de brio (pourtant, je ne suis pas fan de cet acteur) un barbier de retour à Londres pour se venger du juge Turpin qui a violé sa femme et kidnappé sa fille. Il maniait déjà des ciseaux aiguisés dans Edward aux mains d'argent de son complice Tim Burton. On ne devrait pas lui mettre des instruments contondants entre les mains au père Johnny.
Le casting fait la part belle aux acteurs british et semble un catalogue des plus illustres Mangemorts, à commencer par Bellatrix Lestrange (alias Helena Bonham Carter, alias mrs Tim Burton), Severus Rogue (Alan Rickman, la crapule de service) et Wormtail (aka Peter Pettigrew, aka Timothy Spall). Chaque apparition de Sacha Baron Cohen (lui aussi sujet de Sa Grâcieuse Majesté) suffisait à me donner un franc sourire qui tendait vers le rire. Il jouait le rôle d'un barbier italien concurrent de Sweeney Todd, qui finira par avoir la gorge tranchée. Son accent italien et sa moustache faisait irrémédiablement penser à Borat...Le plan final aux allures de pietà est une scène à couper au rasoir (je sais, c'est facile) digne du meilleur Scorsese... Elle confère au film une dimension mystique.
Pour finir, un message personnel... Joyeux anniversaire à ma grande amie Leticia qui fête ses trente ans aujourd'hui. Tu me manques beaucoup. Je pense à toi avec beaucoup de tendresse. Je t'embrasse bien fort . Parabens.

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