La leçon de piano
Que faire lorsque l'on est enfermé dans sa chambre un dimanche entier (un dimanche ensoleillé de janvier, qui plus est) en raison d'un pied endolori enserré dans un solide bandage ? On écoute de la musique classique en lisant un bon livre, mon général !
Je suis plutôt novice en la matière et je suis loin de posséder les connaissances encyclopédiques de mon grand ami devant l'Eternel, j'ai nommé le seul et unique Mimiche, qui parle de la musique comme d'un bon vin : tel pianiste russe a un toucher élancé et un doigté léger, tel autre compositeur a une musique fruitée qui excite les papilles comme on dirait d'un grand cru qu'il tient bien en bouche... Selon lui, le piano est l'instrument majuscule qui suffit à retranscrire une palette d'émotions incomparable. En ce sens, les compositeurs romantiques, Chopin et Liszt en tête de gondole, recueillent unanimement ses faveurs. Dans le livret accompagnant le CD (la musique classique est tellement sacrée qu'il est hors de question de la télécharger comme un vulgaire tube de Karen Cheryl...) des concertos pour piano et orchestre de Chopin et Liszt édité par Deutsche Grammophon apparaît ce commentaire : "Le piano est l'instrument privilégié de l'expression romantique, parce qu'il se suffit à lui-même et se prête le mieux à l'aveu des tourments intimes... Chopin est le premier à savoir tirer d'extraordianires sonorités de cet instrument. C'est comme si avant lui, les classiques écrivaient en noir et blanc pour le piano, et que tout d'un coup, Chopin en avait découvert l'incroyable palette chromatique !"
Mimiche m'a fait une liste (une Liszt... ha ha ha) des meilleurs interprètes des meilleurs compositeurs. Il m'a notamment spécifié que les interprétations de Glenn Gould confinaient au sublime, notamment ses Variations de Goldberg de Bach. Il m'a demandé de prêter une oreille attentive à Martha Argerich, Tamas Vasary, Aldo Ciccolini et bien sûr Artur Schnabel. En direction orchestrale, Claudio Abbado et Herbert von Karajan font partie du gotha, au contraire de Daniel Barenboïm qui ne trouve pas grâce à ses yeux.
Un petit clin d'oeil à ma douce amie de Bruxelles pour qui j'éprouve tant d'affection. Lors de mon séjour estival belge, nos soirées se finissaient invariablement sur plusieurs airs de musique classique. Je te dédicace donc ce morceau accompagné de toute ma tendresse.
Je dédicace également ces gymnopédies d'Erik Satie à ma meilleure amie dont la douceur et la générosité n'ont d'égale que ses profondes qualités humaines. Un gros bisou plein de reconnaissance à toi ! Je suis impatient de voir avec elle Orphée et Eurydice, l'opéra de Gluck chorégraphié par Pina Bausch.
Enfin, pour Boboche, seul un génie comme Beethoven est capable de se hisser à la hauteur de ses qualités.
Les amours passent et les amis restent...tout comme la grande musique qui traverse les siècles. Qui a dit que je n'étais pas un grand romantique ?
Un petit clin d'oeil à ma douce amie de Bruxelles pour qui j'éprouve tant d'affection. Lors de mon séjour estival belge, nos soirées se finissaient invariablement sur plusieurs airs de musique classique. Je te dédicace donc ce morceau accompagné de toute ma tendresse.
Je dédicace également ces gymnopédies d'Erik Satie à ma meilleure amie dont la douceur et la générosité n'ont d'égale que ses profondes qualités humaines. Un gros bisou plein de reconnaissance à toi ! Je suis impatient de voir avec elle Orphée et Eurydice, l'opéra de Gluck chorégraphié par Pina Bausch.
Enfin, pour Boboche, seul un génie comme Beethoven est capable de se hisser à la hauteur de ses qualités.
Les amours passent et les amis restent...tout comme la grande musique qui traverse les siècles. Qui a dit que je n'étais pas un grand romantique ?
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