Coïncidences fatales
Coïncidences fatales : c'est le titre de l'exposition que le Centre Georges Pompidou a consacré à Alfred Hitchcock en 2001. Un événement à l'époque car c'est la première fois qu'un cinéaste était exposé du point de vue de sa contribution artistique picturale. La première salle, plongée dans le noir, abritait plusieurs objets issus des films du cinéaste britannique. Parmi cet étalage du fétichisme hitchcockien, un accessoire a particulièrement attiré mon attention : le soutien-gorge de la charmante (et regrettée) Janet Leigh dans Psychose. J'ai toujours rêvé de me réincarner en lingerie de mademoiselle Marion Crane. Pourtant l'objet le plus représentatif du film dans l'imaginaire du spectateur semble être le fameux rideau de douche. Mais le cinéma hitchcockien a partie liée avec le fantasme et le fétichisme d'ordre sexuel. En tout cas, ça a marché avec moi puisque miss Leigh, en dehors de son indéniable talent d'actrice, m'a marqué par son potentiel charnel qu'Hitchcock a bien mis en valeur (comme il le fait si bien avec ses actrices). Le cinéma en général, Hitchcock l'a compris mieux que quiconque, est un fabuleux vecteur de fantasme (ne serait-ce que par la position du voyeur tenue par le spectateur qui assiste à la douche de Marion Crane ou à sa séance d'habillage avec son amant du début du film...) Les exemples peuvent être multipliés dans sa filmographie, mais je voulais rendre hommage à miss Janet Leigh dans cette tribune à travers un de mes films favoris de sir Alfred Hitchcock.
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