Adorable Audrey
Si vous voulez prendre un cours d'anglais sans problème de prononciation, il n'y a pas mieux que Maurice Chevalier. Son french accent n'est pas une légende, mais une réalité. Dans Ariane (Love in the afternoon) de Billy Wilder (1957), il fait une démonstration redoutable de sa maîtrise de la langue anglaise qui devient limpide tout à coup.
Mais le véritable enchantement de ce film est produit par l'adorable Audrey Hepburn. Une brindille, comme la surnomme Gary Cooper dans ce même film avec son accent yankee qui contraste avec celui bien franchouillard de notre Maurice Chevalier national, mais une brindille avec un charme incroyable, une candeur touchante, une élégance folle et une douceur infinie. Son talent de comédienne éclate complètement dans ce film où Billy Wilder exploite, mieux encore que dans Sabrina, sa classe naturelle et décontractée. L'orchestre tzigane qui accompagne constamment le milliardaire volage interprété par Gary Cooper dans la chambre du Ritz et ailleurs rappelle cette série de sketchs des Guignols dans laquelle le No smoking orchestra surgit de nulle part pour empêcher un pauvre journaliste d'interviewer Emir Kusturica, Président du jury du Festival de Cannes 2005.
L'élégance de la belle Audrey est encore plus éclatant dans Comment voler un million de dollars de William Wyler, comédie de 1966 dans laquelle elle retrouve Paris et le Ritz. Habillé de pied en cap de Givenchy, elle incarne la fille d'un faussaire décidée à voler une statue de Cellini dans une galerie pour éviter que son père soit démasqué. Peter O'Toole troque l'habit blanc de Lawrence d'Arabie contre celui du complice d'Audrey. Eli Wallach, immense acteur qu'il serait réducteur de ne retenir que les géniales bouffonneries de Tuco dans Le Bon, La Brute et le truand, complète la distribution de cette joyeuse comédies.
Audrey aime la Paris. Outre Ariane et Comment voler un million de dollars, elle tourne dans la capitale française Deux têtes folles de Richard Quine (1962) et Charade de Stanley Donen (1963). Vacances romaines de William Wyler, a fait une publicité incroyable à la ville de Rome, bien avant que Fellini n'en fasse le plus beau décor de cinéma dans La Dolce vita. La sensibilité européenne d'Audrey vient vraisemblablement de sa naissance à Bruxelles en 1929.
Elle ralentit son activité à la fin des années 60 pour se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle tourne son dernier film en 1976, La Rose et la flèche de Richard Lester (1976) avec Sean Connery comme partenaire masculin incarnant un Robin des Bois vieillissant. Elle consacre alors les dernières années de sa vie à son plus beau rôle, celui d'ambassadrice de l'UNICEF afin de soulager la souffrance des enfants et d'utiliser son image au service d'une noble cause. En 1991, elle se rend en Somalie où elle constate l'anarchie d'un pays qui sombre dans la guerre dont la première victime est la population civile. A son retour, elle se plaint de douleurs abdominales. Un examen décèle un cancer du colon qui l'emportera en janvier 1993 à l'âge de 63 ans.
Quelle tristesse de voir un ange aussi joli s'envoler !
Mais le véritable enchantement de ce film est produit par l'adorable Audrey Hepburn. Une brindille, comme la surnomme Gary Cooper dans ce même film avec son accent yankee qui contraste avec celui bien franchouillard de notre Maurice Chevalier national, mais une brindille avec un charme incroyable, une candeur touchante, une élégance folle et une douceur infinie. Son talent de comédienne éclate complètement dans ce film où Billy Wilder exploite, mieux encore que dans Sabrina, sa classe naturelle et décontractée. L'orchestre tzigane qui accompagne constamment le milliardaire volage interprété par Gary Cooper dans la chambre du Ritz et ailleurs rappelle cette série de sketchs des Guignols dans laquelle le No smoking orchestra surgit de nulle part pour empêcher un pauvre journaliste d'interviewer Emir Kusturica, Président du jury du Festival de Cannes 2005.
L'élégance de la belle Audrey est encore plus éclatant dans Comment voler un million de dollars de William Wyler, comédie de 1966 dans laquelle elle retrouve Paris et le Ritz. Habillé de pied en cap de Givenchy, elle incarne la fille d'un faussaire décidée à voler une statue de Cellini dans une galerie pour éviter que son père soit démasqué. Peter O'Toole troque l'habit blanc de Lawrence d'Arabie contre celui du complice d'Audrey. Eli Wallach, immense acteur qu'il serait réducteur de ne retenir que les géniales bouffonneries de Tuco dans Le Bon, La Brute et le truand, complète la distribution de cette joyeuse comédies.
Audrey aime la Paris. Outre Ariane et Comment voler un million de dollars, elle tourne dans la capitale française Deux têtes folles de Richard Quine (1962) et Charade de Stanley Donen (1963). Vacances romaines de William Wyler, a fait une publicité incroyable à la ville de Rome, bien avant que Fellini n'en fasse le plus beau décor de cinéma dans La Dolce vita. La sensibilité européenne d'Audrey vient vraisemblablement de sa naissance à Bruxelles en 1929.
Elle ralentit son activité à la fin des années 60 pour se consacrer à l'éducation de ses enfants. Elle tourne son dernier film en 1976, La Rose et la flèche de Richard Lester (1976) avec Sean Connery comme partenaire masculin incarnant un Robin des Bois vieillissant. Elle consacre alors les dernières années de sa vie à son plus beau rôle, celui d'ambassadrice de l'UNICEF afin de soulager la souffrance des enfants et d'utiliser son image au service d'une noble cause. En 1991, elle se rend en Somalie où elle constate l'anarchie d'un pays qui sombre dans la guerre dont la première victime est la population civile. A son retour, elle se plaint de douleurs abdominales. Un examen décèle un cancer du colon qui l'emportera en janvier 1993 à l'âge de 63 ans.
Quelle tristesse de voir un ange aussi joli s'envoler !
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