Dracula & Co
Cet été, la Cinémathèque Française (pour laquelle j'éprouve une affection particulière, non en tant qu'institution, mais parce qu'elle constitue une source de sujets inaltérable pour cette tribune... d'ailleurs, je songe à leur demander de me sponsoriser) a organisé une rétrospective consacrée au cinéaste britannique Terence Fisher. Un ami m'a grandement recommandé de découvrir ses films à cette occasion. Avec le recul, je regrette de ne pas y être allé, autant parce que l'oeuvre de Fisher est effectivement d'une grande richesse (d'autant plus qu'il a profondément renouvelé le genre du film d'horreur) que pour voir s'il recueille le même genre de public que Sacha Guitry dont on peut peut voir les films actuellement au 51 rue de Bercy (allez-y, c'est génial !!!) J'imagine bien un couple de nonagénaires voir des films de vampires et de lorgner avec convoitise sur le dentier à canines rétractables du comte Dracula en se disant qu'il a l'air plus partique que celui dont ils disposent qui leur permet péniblement de mâcher des croûtons de pains trempés dans une soupe. Le film pourrait éventuellement leur servir de catalogue pour choisir les derniers modèle de cercueils en chêne vernis tout confort à doublure capitonnée (arrête avec les personnes âgées, elles ne t'ont rien fait, mince !)
J'avais à l'époque envie d'écrire un truc sur les vampires, les monstres, les molosses géants, les momies et autre scréatures de cet acabit, mais la flemme et une actualité qui ne s'arrête jamais m'ont détourné de ce projet. J'aurais bien une autre opportunité de rendre hommage à ce cinéaste que je venais de découvir... ARTE et Halloween viennent de me fournir cette occasion sur un plateau. Hier soir, la chaîne culturelle (qui diffuse des films en version française et des docufictions... tu parles d'une chaîne culturelle !) a proposé une soirée thématique sur les vampires et diffusé Dracula, Prince des Ténèbres de Terence Fisher. Je vais enfin pouvoir rendre à ce cinéaste l'hommage qu'une grosse flemme estivale m'a empêché de lui accorder...
Le nom de Terence Fisher est indissociable des studios britanniques de la Hammer qui se sont spécialisés dans la production de films d'horreur mettant en scène les plus grandes figures du genre. Fisher s'est donc attelé à une adaptation en Technicolor de Dracula, Frankenstein, la Momie, le Chien des Baskerville ou Le fantôme de l'Opéra. La Ligue des gentlemen extraordinaires à lui tout seul... Le succès de ces films repose sur un fantastique gothique doublé d'une violence réaliste et mâtiné d'un soupçon d'érotisme.
Le nom de Terence Fisher est indissociable des studios britanniques de la Hammer qui se sont spécialisés dans la production de films d'horreur mettant en scène les plus grandes figures du genre. Fisher s'est donc attelé à une adaptation en Technicolor de Dracula, Frankenstein, la Momie, le Chien des Baskerville ou Le fantôme de l'Opéra. La Ligue des gentlemen extraordinaires à lui tout seul... Le succès de ces films repose sur un fantastique gothique doublé d'une violence réaliste et mâtiné d'un soupçon d'érotisme.
Ces films d'horreur, ancêtres des films gore qui pullulent dans nos écrans depuis une bonne vingtaine d'années, ont révélé de grands acteurs. Peter Cushing brille dans le rôle de Sherlock Holmes dans Le Chien des Baskerville et dans plusieurs films de Terence Fisher. Il tiendra à la fin de sa carrière un rôle dans Star wars, episode 1. Christopher Lee partage avec son ami Peter Cushing la particularité d'avoir également hanté la distribution d'épisodes de Star wars (L'Attaque des clones et La revanche des Sith) dans lesquels il interprète le redoutable Comte Dooku. La jeune génération se souvient également de lui en tant que Saroumane dans la trilogie du Seigneur des anneaux. Ces deux personnages sont les descendants directs du comte Dracula dont Christopher Lee apporte noblesse et terreur dans les films de Terence Fisher (Le cauchemar de Dracula est un chef d'oeuvre).
Le meilleur moyen de mesurer l'influence d'un genre, d'un cinéaste ou d'un studio est le nombre de parodies qu'il a suscités. Les studios Aardman ont rendu un bel hommage aux films de la Hammer avec Wallace & Gromit et le mystère du lapin garou (j'adore ce film d'animation dont le poster orne mes toilettes...)
Le meilleur moyen de mesurer l'influence d'un genre, d'un cinéaste ou d'un studio est le nombre de parodies qu'il a suscités. Les studios Aardman ont rendu un bel hommage aux films de la Hammer avec Wallace & Gromit et le mystère du lapin garou (j'adore ce film d'animation dont le poster orne mes toilettes...)
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