Don't be such a Cassandra !
Mighty Aphrodite (1995) est un des meilleurs Woody Allen des années 90 (avec Deconstructing Harry et Manhattan murder mystery) Il introduit dans ce film le choeur de la tragédie grecque qui commente ses actions. A un moment, Le personnage que Woody interprète se trouve en voiture avec Cassandre, la soeur de Pandore qui avait le don de prophétie mais sans pouvoir jamais convaincre, qui lui prédit mille mauvais présages. Woody lui dit alors : "Don't be such a Cassandra !" Elle lui répond alors : "But I am Cassandra..." C'était l'époque où Allen était inspiré par les muses avant de ne faire état de son talent que par intermittence.
12 ans plus tard, Woody Allen clôt sa trilogie londonienne avec Le Rêve de Cassandra, un drame dans la lignée de Match point (le deuxième film étant Scoop) Cette histoire de deux frères criblée de dettes qui se retrouvent dans un engrenage meurtrier n'est malheureusement pas aussi convaincante que la balle de match victorieuse de son premier film londonien. Un manque cruel de subtilité se fait sentir au cours d'une action qui est toujours prévisible. Du coup, l'attente se transforme en ennui. Woody Allen est comme Cassandra : il ne convaint guère. Pourtant, Ewan Mac Gregor et Colin Farrell se démènent pour élever ce film, mais en vain (même si le couple irlando-écossais fonctionne)
Woody Allen se débrouille toujours pour avoir un casting d'enfer sans que celui-ci soit mis en avant. Un film de Michael Bay avec Mac Gregor et Farrell aurait fait l'événement autour du duo, alors que dans le cas de Woody Allen, ils ajoutent leur nom aux nombreux acteurs qui ont fait une apparition dans ses films. C'est un cinéaste qui a un tel crédit (contrairement à ce que pourrait laisser penser la démolition en règle de Cassandra's dream les lignes précédentes, j'admire énormément son oeuvre) qu'il est plus important que ses acteurs. Peu de metteurs en scène peuvent en dire autant.
12 ans plus tard, Woody Allen clôt sa trilogie londonienne avec Le Rêve de Cassandra, un drame dans la lignée de Match point (le deuxième film étant Scoop) Cette histoire de deux frères criblée de dettes qui se retrouvent dans un engrenage meurtrier n'est malheureusement pas aussi convaincante que la balle de match victorieuse de son premier film londonien. Un manque cruel de subtilité se fait sentir au cours d'une action qui est toujours prévisible. Du coup, l'attente se transforme en ennui. Woody Allen est comme Cassandra : il ne convaint guère. Pourtant, Ewan Mac Gregor et Colin Farrell se démènent pour élever ce film, mais en vain (même si le couple irlando-écossais fonctionne)
Woody Allen se débrouille toujours pour avoir un casting d'enfer sans que celui-ci soit mis en avant. Un film de Michael Bay avec Mac Gregor et Farrell aurait fait l'événement autour du duo, alors que dans le cas de Woody Allen, ils ajoutent leur nom aux nombreux acteurs qui ont fait une apparition dans ses films. C'est un cinéaste qui a un tel crédit (contrairement à ce que pourrait laisser penser la démolition en règle de Cassandra's dream les lignes précédentes, j'admire énormément son oeuvre) qu'il est plus important que ses acteurs. Peu de metteurs en scène peuvent en dire autant.
2 commentaires:
Ohhhh ! Vraiment je suis loin d'être une grande admiratrice de Woody Allen (ses propres rôles dans ses films me donnent la nausée)... mais j'ai beaucoup apprécié ce film.
Justement parce qu'il est frais, léger, une point cynique... qu'on ne frise pas le mélodrame (ou si peu) et que l'aspect "grossier" du scénario donne un quelque chose de tout à fait plaisant.
Dans la lignée de Match Point, justement (que j'avais préféré de loin à Scoop).
Ceci dit, je reconnais que ma réception des films est conditionnée par ma propre réactivité et mes émotions du jour...
;-) Bien le bonsoir en tous cas !
Je ne l'ai pas trouvé frais et léger, mais lourd et réchauffé, sans surprise. Un "Match point" au rabais !
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