samedi 31 mars 2007

Haribo


Plus de la moitié des bénéfices des salles de cinéma proviennent de la vente de friandises acidulées en confiserie que les clients - pardon, les spectateurs - ingurgitent en assistant aux projections. Le film est devenu un produit d'appel pour vendre des barres chocolatées. Le terme pop corn movie n'a jamais autant pris sa signification.
Les multiplexes de cinéma sont une sorte de poule aux oeufs d'or pour les marques de pop corn ou de boissons gazeuses. Il serait donc juste qu'une partie des bénéfices soit reversée au financement de certains films d'auteur sous-financés par un système de péréquation et de solidarité (ça sert de regarder BFM TV.) Bien sûr, Pirates des Caraïbes n'aurait pas besoin de cette manne inespérée, même si les spectateurs de ce film sont de grands consommateurs de boîtes de pop corn tellement géantes que je pourrais presque y loger. Il n'y a qu'à voir la forte proportion d'obèses à la sortie des différents blockbusters. Je me demande si UGC va suivre la même politique tarifaire qu'Air France en faisant payer deux places pour les personnes en surcharge pondérale.
En tout cas, les génériques risquent d'être marrants à suivre. Les Films Tagada présentent un film de François Ozon... Ou alors Haribo Productions a le plaisir de présenter Germinal, le dernier chef d'oeuvre de Claude Berri...
C'est peut être une idée pour que les films soient mieux financés et ne soient plus dépendants de l'argent de la télévision et du CNC...

1 commentaires:

Blogger Eric a dit...

moi, je m'accommoderais fort bien d'un carton "carambar prod" ou "les films de la fraise tagada présentent" avant mes films.
(toujours le vieil adage : prends l'oseille et tire-toi !)

1 avril 2007 à 14:22  

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