jeudi 11 octobre 2007

Le Détail qui tue

Aujourd'hui, rentrée des classes... en l'occurrence de la classe. Le Printemps m'attend en automne. Prêt-à-porter féminin, tiens-toi prêt, j'arrive ! Je sens que je vais tomber amoureux toutes les trois minutes et je me prépare psychologiquement à garder ma contenance devant ces demoiselles élégantes en quête d'encore plus d'élégance.
Mais il m'est revenu une anecdote que je ne peux m'empêcher de conter ici-même. Le type de chez Adia, fort sympathique au demeurant, qui m'a appelé hier répondait au doux prénom d'Argento. Imaginez que vous recevez un coup de fil et que la personne qui se trouve au bout (du fil) vous dise : "Bonjour, c'est Argento... Là, je me suis mis à flipper... Dario Argento m'appelle... Il doit chercher un figurant à étriper pour son prochain giallo... Je vais me retrouver sur une table d'opération avec un chirurgien zombie qui trifouille dans mes tripes afin que mes entrailles puissent servir d'incubateur pour une colonies d'insectes porteurs d'un virus susceptible d'éradiquer toute trace de vie humaine sur la planète (pas mal, le scénario... à développer) Et non, il s'agissait tout bonnement d'aller vendre des des soutifs au Printemps.... Mais mon imagination est tenace. Peut-être voulait-il que je sélectionne les meilleurs spécimens féminins afin de les accoupler avec une race ultra-évoluée d'extra-terrestres qui prendrait la place de nous autres pauvres humains, qui nous extasions vainement devant un match de rugby une chope de bière à la main. Le titre serait Phantom of the Spring (spring = printemps pour les non anglophones). En tout cas, tout ça m'a donné envie de me taper Suspiria, de Dario Argento.
Bon, j'y vais... Je n'ai pas envie d'arriver en retard à mon rendez-vous amoureux...


PS : Fritz Lang a encore frappé... Hier soir, j'ai reçu un coup de fil (de Lucio Fulci cette fois, autre figure du giallo italien... je déconne bien sûr) d'une ex-collègue qui m'indiquait que la chargée de diffusion d'une boîte de production indépendante partait à la fin du mois et qu'elle me recommandait pour pourvoir à son remplacement. Bon faut qu'il se calme, Fritz... Sinon je n'aurai pas le temps de chroniquer ses films. En plus, il n'y est pas allé de main-morte le bonhomme. Les Nibelungen durent 4h45, La femme sur la Lune 2h36 et Les Espions 3h. Le tout en muet avec des intertitres en allemand... Bon courage !

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