Save the planet...
En novembre 2000, la première élection d'un président des Etats Unis du XXIème siècle s'est déroulée sous fond de suspicions de tricheries et de manipulations de l'opinion publique, opérations orchestrées par les Républicains conservateurs de George W. Bush, gouverneur du Texas. L'Etat de Floride était l'objet d'irrégularités dans le décompte des voix. Après un mois de batailles juridiques, l'adversaire malheureux de W, Al Gore jette l'éponge pour éviter que le Président soit nommé par la Cour Suprême... Albert Gore Jr (c'est son nom complet, mais on aime bien utilise les diminutifs aux States) avait pourtant recueilli plus de suffrages que son vis-à-vis...
Qu'est donc devenu le candidat démocrate ? Il n'a pas tiré les leçons de cet échec en se retirant de manière définitive de la vie politique, mais a repris son cheval de bataille de la lutte contre le réchauffement climatique. Il a donné des conférences sur le sujet à travers l'Amérique et certains pays occidentaux pour sensibiliser sur les dangers que notre comportement "écologique" font peser sur la planète, en raison notamment des dérèglements climatiques.
Dans le documentaire, Une vérité qui dérange (An unconvenient truth), Davis Guggenheim filme une de ces conférences. Al Gore, dans un style qui relève plus du stand up que du meeting politique, fait une démonstration convaincante, images et chiffres à l'appui, sur les conséquences des gazs à effet de serre sur les conditions météorologiques extrêmes enregistrées ces dernières années. Même si les projections sont effrayantes, l'espoir de revenir à une situation plus conforme à la vitalité de notre belle planète bleue est réel si la mobilisation en faveur d'une attitude écologique citoyenne est immédiate et inconditionnelle.
Un ami américain (et oui, j'ai un ami américain qui n'est pas le même que celui de Wim Wenders) m'a parlé du scepticisme, mâtiné de cynisme des Républicains conservateurs sur ce sujet. Ils ont surnommé l'ancien vice-président Gore "Ozone man". En outre, la plupart d'entre eux pensent que le réchauffement climatique est un canular. Il faut dire que le Président Bush et le vice-président Cheney ont des intérêts dans l'industrie pétrolière. Leur conduite politique du pays est si désastreuse que leur discours est discrédité. Certains états appliquent donc le protocole de Kyoto, malgré le fait qu'il n'a pas été ratifié par le gouvernement fédéral.
Cette mobilisation ne doit pas avoir de frontières. La campagne présidentielle française a fait de la question écologique une des priorités du débat. Espérons que ce ne soit pas seulement un effet de mode. Nicolas Hulot porte avec sincérité et expertise ce thème sur ses épaules. En revanche, il est plus difficile d'imaginer l'équivalent politique français de monsieur Gore "jouer" (il aurait pu faire un bon comédien, le bougre !) dans un documentaire. Ce serait à mourir de rire de voir Jean-Pierre Raffarin donner un cours de communication sur la préservation des espèces menacées, en Poitou-Charentes et ailleurs... surtout s'il le fait en anglais (win the yes for the planet against the no will win the yes...).
Sur ce, je vais trier ma poubelle et prendre les transports en commun pour faire mes courses au supermarché bio (il faut bien montrer l'exemple...)
Qu'est donc devenu le candidat démocrate ? Il n'a pas tiré les leçons de cet échec en se retirant de manière définitive de la vie politique, mais a repris son cheval de bataille de la lutte contre le réchauffement climatique. Il a donné des conférences sur le sujet à travers l'Amérique et certains pays occidentaux pour sensibiliser sur les dangers que notre comportement "écologique" font peser sur la planète, en raison notamment des dérèglements climatiques.
Dans le documentaire, Une vérité qui dérange (An unconvenient truth), Davis Guggenheim filme une de ces conférences. Al Gore, dans un style qui relève plus du stand up que du meeting politique, fait une démonstration convaincante, images et chiffres à l'appui, sur les conséquences des gazs à effet de serre sur les conditions météorologiques extrêmes enregistrées ces dernières années. Même si les projections sont effrayantes, l'espoir de revenir à une situation plus conforme à la vitalité de notre belle planète bleue est réel si la mobilisation en faveur d'une attitude écologique citoyenne est immédiate et inconditionnelle.
Un ami américain (et oui, j'ai un ami américain qui n'est pas le même que celui de Wim Wenders) m'a parlé du scepticisme, mâtiné de cynisme des Républicains conservateurs sur ce sujet. Ils ont surnommé l'ancien vice-président Gore "Ozone man". En outre, la plupart d'entre eux pensent que le réchauffement climatique est un canular. Il faut dire que le Président Bush et le vice-président Cheney ont des intérêts dans l'industrie pétrolière. Leur conduite politique du pays est si désastreuse que leur discours est discrédité. Certains états appliquent donc le protocole de Kyoto, malgré le fait qu'il n'a pas été ratifié par le gouvernement fédéral.
Cette mobilisation ne doit pas avoir de frontières. La campagne présidentielle française a fait de la question écologique une des priorités du débat. Espérons que ce ne soit pas seulement un effet de mode. Nicolas Hulot porte avec sincérité et expertise ce thème sur ses épaules. En revanche, il est plus difficile d'imaginer l'équivalent politique français de monsieur Gore "jouer" (il aurait pu faire un bon comédien, le bougre !) dans un documentaire. Ce serait à mourir de rire de voir Jean-Pierre Raffarin donner un cours de communication sur la préservation des espèces menacées, en Poitou-Charentes et ailleurs... surtout s'il le fait en anglais (win the yes for the planet against the no will win the yes...).
Sur ce, je vais trier ma poubelle et prendre les transports en commun pour faire mes courses au supermarché bio (il faut bien montrer l'exemple...)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil