vendredi 22 juin 2007

Death proof

Le dernier Tarantino... Quentin est un des rares réalisateurs qui suscitent une attente rien que sur son nom. On ne sait pas de quoi ça va parler, mais on sait que ce sera spécial. Pas forcément bien, mais spécial... Pour Death proof, on est plus dans la "pas forcément bien" que dans le "spécial." Un film de girls posse qui s'en donnent à coeur joie à réciter des dialogues tarantinesques. Deux scènes d'anthologies toutefois : la collision et la poursuite en voiture. QT a voulu faire les scènes de bagnoles les plus impressionnantes de tous les temps (c'est lui-même qui l'a dit dans une interview très intéressante aux Cahiers du cinéma) et force est de reconnaître qu'il y est parvenu avec la complicité d'un Kurt Russel sorti de son placard. Mais le reste du film ne sert qu'à entourer ces deux prouesses. L'hommage aux doubles programmes projetés dans des salles de quartier fait partie de l'entreprise de réhabilitation des genres populaires dont la filmo de Tarantino abonde. Mais les auto-citations qui jalonnent Death proof sont un peu téléphonées : la sonnerie de portable de California Mountain Snake (aka Daryl Hannah) de Kill Bill (j'ai la même dans le mien) ; le flic interprété par Michael Parks sort tout droit du volume II de Kill Bill, etc. En revanche, le traditionnel plan de l'intérieur du coffre de voiture présent dans tous les films de Quentin Tarantino subit ici une légère variation. La caméra est dans le capot de la Chevrolet blanche... Il faut bien se renouveler quand même...
En tout cas, il y a une chose qu'on ne pourra pas enlever à Tarantino : il filme vachement bien les popotins...

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