dimanche 26 octobre 2008

Trou noir


Cette période de l'année est toujours désagréable. Le passage à l'heure d'hiver marque l'entrée de plain pied dans l'hiver. Une heure en moins de soleil d'un coup ! Quel traumatisme ! On a beau nous rebattre les oreilles sur le fait qu'on dorme une heure de plus, je n'arrive pas à m'y faire... Comme si le but ultime de la vie de l'homme était de dormir de tout son soûl...
A trois heures du matin, il était donc deux heures... Je me suis donc mis devant mon ordinateur (à surfer sur Internet dans l'attente que Morphée et son complice le marchand de sable ne sifflent la fin du match et me tirent de mes insomnies chroniques...) à l'heure fatidique dans l'espoir de rajeunir d'une heure d'un coup... J'ai donc expérimenté le saut temporel en flash back en temps réel... Peut-être qu'en affichant à nouveau sur les 2 heures, je revivrai les mêmes instants qu'une heure plus tôt à l'infini, à l'instar du personnage de Bill Murray dans Un Jour sans fin, le film d'Harold Ramis (1993)... Horreur !


Découvrez UB40!


A propos de hiatus temporel, deux événements très récents me font douter de ma santé mentale.
La semaine dernière, je vais tirer au distributeur les derniers sous rescapés de mon escapade madrilène afin de les engloutir dans les magasins parisiens. Cette satanée machine refuse d'obtempérer à ma requête malgré les sommations d'usage. En signe de défiance, elle avale ma carte. Je maugrée bruyamment, formule des insultes en serbo-croate (je manifeste souvent ma colère dans cette langue) et promets de revenir le lendemain récupérer ma carte contre vents, marées et ouragan... Next morning. Je me rends dans l'agence incriminée pour réclamer mon dû. L'hôtesse regarde les cartes récupérée le matin même. Pas de trace de la mienne. Pendant qu'elle inspectait son caisson, je regarde machinalement dans mon portefeuille et à ma plus grande stupeur, je vois ma carte bleue confortablement calée entre ma carte de la Cinémathèque et ma carte vitale... Je garde ma contenance pour ne pas paraître stupide devant cette pauvre femme que j'étais prêt à accuser de tous les maux en lui demandant si elle était sûre de ne pas la trouver. Elle acquisce. Je guette une issue de secours dans la conversation en meublant quelque peu. Qu'est-ce que je peux faire ? Elle me suggère de contacter ma banque pour faire opposition. Je saisis la balle au bond et sors de l'agence en la saluant.
Le fait est que je n'ai aucun souvenir d'avoir retiré et introduit la carte bleue dans mon portefeuille alors que je suis sûr de l'avoir introduite dans le distributeur.
Je ne sais pas par quel tour de passe-passe digne de Garcimore elle a pu réintégrer son emplacement... J'ai beau repassé la scène au ralenti (comme dans X-Or, le shérif de l'espace), rien n'affleure à la surface de ma mémoire... Le trou noir dans toute sa splendeur...

Mais cet épisode de la Quatrième Dimension (ma série préférée de tous les temps) n'est rien en comparaison de ce qu'il m'est arrivé le mois précédent à la FNAC. Un agent de sécurité est venu à ma caisse changer les décapsuleurs magnétiques d'antivol en forme de boîtiers transparents où sont installées jeux ou logiciels. Il procède à l'opération près de ma caisse pendant que je m'affaire à mes obligations de caissier, tout occupé à satisfaire la clientèle de ce temple de la consommation. Son collègue arrive pour me demander si les nouveaux dispositifs antivols sont opérationnels. Je le regarde dans les yeux et lui dit avec assurrance : "quels dispositifs ?" "Ceux qu'on vient juste d'installer à ta caisse..."Quand ?", lui répondis-je avec une expression d'étonnement dans mon visage. "A l'instant", rétorqua-t-il en manifestant une certaine insistance. Je lui dis alors fébrilement que personne était passé à ma caisse pour changer quoi que ce soit. Il part alors en se demandant encore quel tour pendable j'ai bien pu lui jouer. Il revient à la charge 5 minutes plus tard en s'énervant passablement. "Bon, maintenant, tu arrêtes ta comédie et tu me dis si ces dispositifs marchent..." Je campe sur mes positions en lui affirmant solennellement que je n'ai vu personne venir installer quelque chose à ma caisse en essayant de capter un regard de soutien auprès de ma caissière voisine... Il me dit qu'il revient du PC Sécurité et qu'il a visionné la bande vidéo qui a enregistré l'opération et me somme de dire ce que je pensais de ces fichus dispositifs. Je balbutie et me mets à trembler... Je jure mes grands dieux de ne plus m'en rappeler et lui dit que les dispositifs sont opérationnels et que je déverrouille les antivols sans difficulté apparente, ce qui cpontenta mon interlocuteur. Mais je n'ai aucun souvenir de cette opération qui a pourtant dû durer au moins cinq bonnes minutes... En plus, il y a une preuve matérielle de ce forfait, puisque j'ai été filmé.
Je donnerai n'importe quoi pour visonner cette bande et tirer cette affaire au clair puisqu'à l'heure actuelle, je peux encore jurer qu'il ne s'est rien passé ce jour-là à ma caisse...
Ma mémoire sélective me joue décidément bien des tours... Et c'est inquiétant !

samedi 25 octobre 2008

La Forge de Vulcain

Campbell

On a tous en tête des objets mythiques dont on connaît l'image sans avoir vu l'objet dont ladite image est tirée... On tous un jour rêvé de rencontré le modèle dont le peintre, ou son descendant le photographe, a immortalisé l'empreinte pour la laisser à l'appréciation (au jugement) des générations futures...

J'ai réalisé ce rêve... Oui, moi, auteur émérite de ces modestes lignes, dont les yeux se sont posés sur un des modèles les plus reproduits de l'Histoire de l'Art... Pas question de croiser madame Joconde, ni même Olympia (alias Victorine Meurent, le modèle de Manet)...

Flash-back. Comme vous ne l'ignorez pas, j'ai la nostalgie de mon séjour madrilène. Je me suis donc rendu à La Grande Epicerie (une vraie caverne d'Ali Baba, cet endroit, que je recommande de visiter à toute personne aimant la bonne chère et les bons vins) pour trouver fromages, sauces et desserts originaires d'Espagne. J'y ai trouvé du manchego vielli, cet exquis fromage de brebis venant de la Manche (en Espagne, pas en Normandie) et du membrillo, cette pâte de coing que Mimiche mangerait sur la tête d'un lépreux. Ma mission brillamment acccomplie, je déambule vagabondement sans but précis au gré des rayons classés comme les lecteurs de DVD selon des zones géographiques. Quand, tout à coup, je suis suis littéralement scotché sur place frappé de stupeur et de stupéfaction, pris par un mouvement de recul de celui qui n'en croit pas ses yeux... Je me pince, remue la tête pour rassembler mes esprits, m'approche et recule pour mieux saisir la portée de ce qui se trouve majestueusement devant moi. Au Rayon de sa très grâcieuse majesté que Dieu a la mission sacrée de sauver, à savoir la perfide Albion, alias l'Angleterre, je suis tombe nez à nez sur une boîte de soupe Campbell. THE modèle d'Andy Warhol himself. Le velouté de tomate le plus célèbre de l'Histoire de l'Art... Les derniers objets qui m'aient autant impressionné étaient l'Oscar d'Honneur attribué à Henri Langlois pour l'ensemble de son oeuvre et exposé dans le musée de la Cinémathèque (les images de tous les glorieux récipiendaires de cette précieuse statuette se sont précipités dans mon esprits, tous ces réalisateurs - de John Huston à Martin Scorsese, en passant par Clint Eastwood, John Ford ou Elia Kazan, mais ni Alfred Hitchcock, ni Stanley Kubrick - et ces acteurs/trices - Katharine Hepburn, Marlon Brando, Robert De Niro, Liz Taylor, le regretté Paul Newman, et j'en passe - me sont revenus en pleine poire en même temps... Sentiment exquis !) et les neuf Coupes d'Europe gagnées par le Real Madrid (bien que je sois un fan déclaré et affiché du FC Barcelone) alignées les unes à côté des autres que j'ai compté et recompté des dizaines de fois tellement ce chiffre (9 coupes d'Europe alors que les clubs français n'en ont remporté qu'une seule) me semblait incongru...

J'en achète 3 exemplaires, un pour moi, un pour Boboche (l'auteur de la photo ci-dessous à qui reviennent les droits de reproduction) et surtout un pour Mimiche, spécialiste mondialement reconnu dans tout le 13ème arrondissement d'Andy Warhol, sérigraphiste en chef que le tout Château-Rouge s'arrache pour agrémenter ses soirées. Ce dernier a eu la même expression d'incrédulité que Vulcain lorsque cette balance d'Apollon vient lui apprendre dans sa toile que Venus lui met les cornes dans la toile de Velazquez exposé au musée du Prado. Un sentiment d'effroi suivi instantanément de la joie profonde de l'archéologue qui découvre le trésor de Rackham le Rouge, la tombe des rois Etrusques et la dépouille de Cléopâtre (aux dernières nouvelles, Liz Taylor est pourtant toujours vivante). Bref, l'événement le plus important depuis depuis que l'homme a marché sur la Terre, c'est-à-dire infiniment plus longtemps avant qu'il a fait son pas de géant sur la Lune.

Mais, lecteur avide de savoir et de connaissance, je sens déjà la question qui agite ton esprit : quel est le goût de la soupe Campbell's ? est-elle bonne ? Mais, mon bon monsieur, on ne goûte pas une soupe Campbell une soupe passée aux trois légumes de Knorr... On l'expose, on la met sous cloche... Quel manque de goût, ce lecteur lambda alors !


Le modèle...

...et sa représentation

jeudi 23 octobre 2008

Amiens


Découvrez Bruno Pelletier!


Depuis mon retour de Madrid, je suis un peu mou et démotivé... Je me traîne comme une limace et je suis encore plus crevé en me levant que je ne l'étais avant de me coucher... C'est la décompression après deux semaines intenses entre l'Espagne et mon retour... J'avais rien envie de foutre jusqu'à aujourd'hui. Une nouvelle m'a redonné le goût, si ce n'est de la vie (je ne l'avais pas perdu, celui-là), du moins de sourire. Je vais assister au festival d'Amiens au mois de novembre... Comment peut-on être aussi excité quand on passe de la capitale du Royaume de Castille à la patrie de l'infâme suppôt de Satan (alias Sarko) Jean-Pierre Pernaut et d'Elodie Gossuin (miss France à l'époque où les miss ne fôlatraient pas dans des postures lascives à faire défriser la prude madame de Fontenay...), célèbre pour avoir assiter à cette orgie démoniaque" TF1esque" appelée La Ferme des célébrités (à moins que ce ne soit de son vulgaire avatar tout aussi orgiaque intitulé 1ère compagnie)(bref un téléréalité à la noix et à la gomme en même temps) ?
Tout d'abord le programme des réjouissances est alléchant : des hommages à Mark Rydell, le patron de l'Actors Studio, une rétrospective Cy Endfield et une autre consacrée à Claude Chabrol... Je vais donc me régaler ! Mais le clou du spectcle, c'est la cathédrale d'Amiens, classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, qui détient le titre de plus grande cathédrale de France... J'ai mis une demi-heure pour lire tout l'article dans Wikipédia que vous pouvez prendre connaissance ICI Après la cathédrale de Tolède (qui m'a profondément marqué à tel point qu'il a presque fallu que la Guardia Civil m'y chasse à l'heure de la fermeture), celle d'Amiens va encore me déchirer...
J'ai d'ailleurs pillé le site de toutes ces jolies photos qui constituent un avant-bouche à ce qui m'attend le mois prochain. Mais promis, juré, craché, je publierai des photos prises avec mon appareil photo à mon retour de Picardie...






vendredi 17 octobre 2008

Dennis Hopper


Depuis que je suis rentré de Madrid, j'ai gardé une activité culturelle intense. Ainsi, je me suis rendu au vernissage de l'exposition consacrée à Dennis Hopper à la Cinémathèque Française. Le moins que je puisse écrire est que je suis resté sur ma faim. L'impasse sur un film aussi important qu'Easy rider m'a semblé particulièrement lourde à digérer (seuls quelques extraits, ainsi qu'une page de scénario, viennent rappeler la présence de ce film fondateur). Peu de passerelles avec les autres figures du Nouvel Hollywood (Scorsese, Coppola, Friedkin, Milius, Nicholson, Evans, Rafelson, Lucas, Evans, etc...) sont effectuées alors que l'intitulé indique clairement que l'expo s'appelle "Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood." A ma connaissance, ni Andy Warhol, ni Jean-Michel Basquiat, ni Robert Rauschenberg ne faisaient partie du Nouvel Hollywood... Reste son oeuvre artistique qui demeurait encore méconnue jusqu'à présent... Qu'aurait-elle valu, malgré une sensibilité et un talent certain, sans l'amitié qu'il cultivait avec les grands peintres précités ? Ses photographies valent principalement pour leurs sujets et la période qui les entoure. Encore celle-ci est-elle balayée au rang de souvenirs qui fait de Hopper un dinosaure plus qu'un survivant... Le clou du projet consiste à exposer des photos de Dennis Hopper en train de rincer un verre de lait ou de se brosser les dents. Pourquoi pas en train de passer l'aspirateur tant qu'on y est ??? Bref, vous aurez aisément compris que j'ai été déçu par cette exposition qui montre à quel point cette entreprise est casse-gueule pour le cinéma (le côté fourre-tout et mélange des genres est rarement convaincant). Je comptais voir ses films pour lui rendre un certain honneur, mais je n'ai guère été enthousiasmé par The Last movie (1971), malgré la présence de Samuel Fuller, le deuxième film complètement décousu qu'il a réalisé au Pérou après son OVNI Easy rider. Après l'échec de ce film, Hopper a attendu 9 longues années avant de réaliser un film.
En gros, j'ai eu l'impression d'être en face d'un artiste surévalué qui ne vaut que parles solides amitiés qu'il s'est forgé pendant une période plutôt riche.

Dennis Hopper par Andy Warhol d'après un photogramme tiré de The Last movie.

Avant-première

Bouhhh ! Madrid me manque... Je veux mes churros avec un chocolat bien épais au petit déjeuner... Je veux parler en espagnol et sortir en T-shirt (encore que je n'ai pas trop à me plaindre de ce début d'automne parisien, côté météo). M'en fous, je vais aller bosser avec un T-shirt débile de Don Quijote...

Je clos (momentanément) le chapitre lamentations... A Madrid, j'étais poursuivi par le cinéma. Vous avez vu que le Ciné Doré a une chouette gueule. Je n'y suis pas allé, car j'avais déjà vu les films de Monicelli qui y étaient programmés pendant mon séjour. Mais l'avantage quand on se rend à l'étranger, c'est qu'on peut voir en avant-première des films qui ne sortiront dans le territoire français que dans quelques mois. Les mystères de la distribution sont impénétrables (j'aimerais pourtant bien les pénétrer afin de sortir de ma condition de caissier...) et certains marchés sont plus favorables à certaines périodes dans certains pays.

J'ai donc vu El Che : El Argentino, de Steven Soderbergh, de Steven Soderbergh, un excellent film magnifié par Benicio del Toro, impeccable en Che, sans fausse note alors que l'écueil du mythe révolutionnaire était difficile à éviter... Le film s'attache surtout à démontrer comment Castro et ses fidèles (excusez-moi le jeu de mots facile) ont mené la révolte contre le dictateur Batista et dénoue les enjeux politiques de cette prise de pouvoir grâce à une construction "flash-backesque." J'attends la deuxième partie avec impatience. Spectateurs français, la sortie de la première partie est prévue pour le 7 janvier.


Autre film vu : Burn after reading, des Coen bros. Un film léger dans lequel le tragique rejoint le burlesque (ou l'inverse) dont le défaut majeur est de succéder à /No country for old men/ avec qui la comparaison joue en sa défaveur. Mais toujours aussi jubilatoire... Deuc nouveaux venus dans l'univers des frangins : John Malkovich en agent de la Cia déchu et Brad Pitt en prof de gym débile. Patience jusqu'au 10 décembre pour le découvrir sur les écrans français...


mardi 14 octobre 2008

Madrid

Vous avez cru que je refaisais le coup de ce printemps et que j'entrais à nouveau dans une période d'hibernation... Vous pensiez que j'étais parti sous des latitudes plus propices à une élévation spirituelle... Vous aviez raison ! Je rentre d'un exil madrilène qui a duré 10 jours... Ben quoi ! J'ai le droit de prendre des vacances, non ? ça doit faire 3 ans que j'en ai pas pris... Bon d'accord, j'ai passé 5 jours à Bruxelles l'an dernier, mais il pleuvait plus qu'e pendant le Déluge... Pour un peu, je me serais cru à la Nouvelle Orléans à l'époque de Katrina.
Le retour est d'autant plus difficile que le séjour madrilène fut dense et intense. J'ai visité tout ce qu'il y avait de visitable, et même au-delà... Du stade Santiago Bernabeu où j'ai assisté à un match de foot du Real Madrid (alors que je suis un supporter invétéré du grand rival, le FC Barcelone) au Palais Royal, en passant par Tolède (quelle merveille de ville-musée !)... sans oublier les musées. Goya, Velazquez, Picasso, Dali, El Greco, Jerome Bosch, Miro, le Titien furent des compagnons de vacances très impressionnants... Comment passer sous silence le choc de la vision du Guernica de Picasso au musée de la Reina Sofia ? Don Quichotte et Sancho Panza m'ont également fait l'honneur de leur présence symbolique... J'ai même assisté au défilé militaire de la fête nationale espagnole du 12 octobre, alors que je n'ai jamais mis les pieds au 14 juillet...
Après ça, allez à la FNAC vendre des CD de Benabar ou de Julien Clerc !!!
Olé y viva España !

PS : Comme un fait exprès, mon hôtel, situé en face du musée du Prado, était à deux pas de la Cinémathèque espagnole (dont une photo est disponible en illustration de cet article)... Ironie du sort ? En outre, la rétrospective Mario Monicelli (dont je me suis tapé une bonne dizaine de films ce printemps à Paris) y était programmé...


La façade art déco de la Filmoteca española vaut le détour à elle toute seule

Le Temple de Debod a été offert à l'Espagne par l'Egypte en remerciement d'aides pour des fouilles en 1971

La Plaza de toros de Las Ventas est la plus grande arène d'Espagne, celle où les plus grands toreros ont planté leurs banderilles. Je ne suis pas fan de corridas, mais passage obligé en Espagne pour supporter le taureau...

Les tours Kia en haut du Paseo de la Castellana et la place de Castille... L'architecture moderne côtoie les monuments traditionnels.

La statue de Don Quichotte (avec moi à la place du fidèle Sancho Panza) devant le monument à Cervantès sur la place d'Espagne

Moi dans les tribunes du stade Santiago Bernabeu à l'occasion du match Real Madrid-Espanyol de Barcelone... J'y étais !