lundi 29 septembre 2008

Paul Newman (1923-2008)

Un nouveau géant est parti... Un immense acteur, doublé d'un grand pilote, triplé d'un homme engagé et quadruplé d'un saucier caritatif avisé... Comme les images valent mieux qu'un long discours, quelques affiches de ses films les plus mémorables (en tout cas ceux que je préfère...)
So long, Paul !

Double hommage à Paulo et au grand Scott Joplin, l'auteur le moins connu de la musique la plus connue, The entertainer, l'inventeur du ragtime, mort dans la misère en 1917. On a rien vu de tel depuis Guillaume Tell (ou Diane Tell), dixit Mimiche...


Découvrez Scott Joplin!












vendredi 26 septembre 2008

Actors Studio

Dans la série "On a tout essayé", on demande l'acteur... Faites la queue pour les autographes et ne bousculez pas, y en aura pour tout le monde... J'ai tourné dans un film de Resnais ! C'est mon passeport pour une gloire éternelle (même si je n'ai vu aucun de ses films ultérieurs à L'Année dernière à Marienbad qui date quand même de 1963) Je me retrouve donc mardi dernier derrière le théâtre du Rond Point pour le tournage d'une scène de figuration dans le très attendu film d'Alain Resnais (je sais, j'en fais des tonnes !) Il y avait des professionnels de la figuration qui écument les tournages dans le vain espoir d'être repérés par un réalisateur clairvoyant pour jouer dans un hypothétique film... Sans vouloir être rabat-joie, je n'y crois pas une seule seconde Cette situation n'existe précisément que dans les films... Pygmalion est mort depuis longtemps ! Bref, situation assez cocasse où certains figurants se demandaient où ils s'étaient déjà rencontrés. Extrait :

- On s'est pas déjà rencontrés ?
- Votre visage me dit quelque chose en effet...
- C'était pas sur un tournage ?
- Peut-être... J'étais sur le Julie Lescaut la semaine dernière et la pub Madrange celle d'avant... Je jouais le rôle du citron...
- Vraiment ? Moi j'ai auditionné pour le rôle du sombrero de Pepito pour sa dernière campagne de pub...
- Mon agent m'a proposé le rôle du poncho, mais j'ai refusé.
- Vous avez des projets en ce moment ?
- Rien de bien affriolant ! Je suis sur le prochain Kassovitz, puis sur le De Caunes, avant d'enchaîner sur la prochaine série de l'été de TF1...

Pour le film de Resnais, il fallait juste marcher au milieu de passants. Le chef op' filmait les pieds des piétons avant de s'arrêter sur ceux du personnage principal (en l'occurrence Sabine Azema, présente sur le plateau bien que non concernée par la scène) que le spectateur va découvrir pour la première fois... Marcher. La chose la plus naturelle au monde. Comme respirer. On m'a filé 67,82 euros bruts pour faire la chose la plus naturelle au monde. Pourquoi ? parce que ça va être gravé sur une pellicule, projeté sur la surface blanche d'un écran, vu par des spectateurs concentrés autant sur leur immense pot de pop corn que sur le film qu'il regarde...
Mais il fallait faire ce boulot sérieusement. On est pro ou on ne l'est pas (moi, en l'occurrence, je ne le suis pas, mais j'aime à penser que je le suis... c'est une part du boulot d'acteur de simuler un certain professionnalisme dont on se réclame à tout va, alors que si un comédien était VRAIMENT professionnel, il fermerait sa gueule et ne ferait pas de caprice de gosse attardé pour obtenir un semblant d'affection) La concentration était donc aà son point culminant...Mes pieds allaient entrer au Panthéon (et non au pantalon) du Septième Art. J'ai donc chaussé ma paire de chaussures Kenzo que je ne sors que pour les grandes occasions... Après ça, on va dire que mes chevilles vont enfler... Plusieurs prises furent nécessaires. Nous devions marcher sur différents tempos.
Alain Resnais était sur le plateau, mais la figuration était réglé par ses assistants. Il était sous une tente à visionner le résutat sur un moniteur et à donner son avis à ses assistants qui répercutaient l'information auprès de la main d'oeuvre. Une chose m'a marqué particulièrement : il est vieux et il fait son âge. 82 ans. C'est le Nestor du cinéma français. Dans les photos, il apparaît comme un sage aux cheveux blanchis par le temps et le visage invariablement lisse. Il est plutôt bien conservé pour son âge, mais ses traits laissaient trahir une espèce de lassitude liée au temps qui lui donnaient une apparence de fin de vie. J'avais la sensation étrange d'être en face d'un réalisateur sentant que cette scène pouvait être la dernière qu'il devait jamais tourner alors qu'il a fait ça toute sa vie... Je ne sais pas à quoi il pensait à la fin de la dernière prise, mais j'ai capté dans son regard comme une forme de mélancolie. La moue songeuse d'une personne qui sait intimement à ce moment-là qu'il risque d'avoir réalisé la dernière scène de son dernier film. Je lui souhaite évidemment d'en faire d'autres (y a pas assez de grands réalisateurs français pour qu'on puisse se passer d'un talent comme le sien), mais j'ai la conviction d'avoir assisté au crépuscule d'un Dieu, au dernier rugissement du lion qui s'apprête à rejoindre le cimetière des éléphants (les félins y ont toute leur place... après tout, qui est le roi de la jungle ?) au côté des illustres réalisateurs qu'il vénère tant...
En tout cas, bon courage, Alain !

dimanche 21 septembre 2008

On connaît la chanson

Mesdames et messieurs les lectrices et lecteurs assidus de ce blog, sachez que vous êtes en train de lire la chronique d'une future star. Je vais en effet faire mes débuts à l'écran sous la direction éclairée d'un des plus grands cinéastes français vivants : Alain Resnais. Je sais que je raconte beaucoup de conneries dans ces colonnes (elles sont d'ailleurs faites pour expulser le trop plein de conneries qui me composent et qui m'environnent), mais là promis, juré, craché, je ne déconne pas...
Flash back. Je me rends à la Cinémathèque jeudi soir pour voir un film de Mitchell Leisen qui m'a été chaudement recommandé par une personne dont les recommandations sont plutôt fiables (ce qui n'est malheureusement pas le cas de tout le monde... combien de fois ai-je eu l'intense pulsion d'étrangler un critique ou une connaissance qui me vantait un film à grands renforts de "il faut absolument que tu ailles le voir"...). J'étais pourtant crevé par une heure de piscine en eaux troubles, et cinq heures de caisse à la FNAC, le tout après une nuit blanchâtre où je n'ai trouvé le sommeil que deux heures la veille. Mais je prends mon courage à deux mains (passion, quand tu nous tiens !)et je vais à la séance de 21 heures voir Les Nuits ensorcelées (Lady in the dark -1944) avec Ray Milland et Ginger Rogers, une comédie qui tente l'improbable association entre la psychanalyse et les numéros chantés composés par Kurt Weill et Ira Gershwin. Le personnage interprété par Gingers Rogers est la directrice d'une revue de mode en proie à une dépression nerveuse et incapable de prendre une décision (elle m'a rappelé moi, qui panique lorsqu'il faut faire un choix entre deux boîtes de petits pois dans les rayons d'un supermarché...) Le film est brillant, enlevé, quoiqu'un peu décousu...


Dans la salle, je rencontre un de mes anciens professeurs de cinéma, auteur d'un ouvrage intiulé L'Atelier d'Alain Resnais et ami de longue date du cinéaste. Les deux compères ont une passion sans bornes pour Kurt Weill et les grands compositeurs américains tels que Stephen Sondheim ou Gershwin. Nous assistons à la séance ensemble et à la fin, François me dit que sont présents parmi l'assistance la productrice exécutive et le directeur de production du dernier film de Resnais, Les Herbes folles, auquel il a assisté en tant qu'observateur privilégié. Nous nous retrouvons à dîner dans une gargote près du POPB où NTM donnait un concert. A la fin du dîner le dir de prod me propose de faire de la figuration sur le film. J'accepte donc enthousiastement.
Le lendemain, je reçois un coup de fil de la personne chargée de la figuration à la production qui me fait part de ses desiderata concernant mon habillement. Il m'indique mon rôle : je dois marcher devant un théâtre et seuls mes pieds seront filmés. Moi qui fait un complexe sur cette partie de mon corps, je suis servi ! Au moins, cette expérience me débarrassera de ses encombrants complexes... Ce n'est pas tous les jours que le plus grand chef opérateur français, Eric Gautier (qui a dernièrement signé la lumière du superbe film de Sean Penn, Into the wild), filme vos panards. Je suis sûr que les semelles Scholl et les chaussures André me contacteront pour leur prochaine campagne de publicité...
Bref, je dois vous quitter, car j'ai un texte à apprendre... Vu mon cachet de 67,92 bruts (en plus, je suis payé... je ne me suis pas imaginé une minute qu'on puisse me payer pour assister en live au tournage d'un film d'Alain Resnais, le réalisateur d'Hiroshima mon amour, Muriel, Mon oncle d'Amérique ou L'Année dernière à Marienbad), je n'ai pas intérêt à me louper... Pourvu que je ne joue pas comme un pied...




La Vie est un roman n'est certes pas son meilleur film, ni le plus connu... mais il y a Vittorio Gassmann...

jeudi 18 septembre 2008

Gomorra


Le film choc de l'été est italien : Gomorra, de Matteo Garone, justement récompensé du Grand Prix du festival de Cannes. Cette plongée réaliste dans les arcanes de la camorra, la redoutable mafia napolitaine, est absolument passionnante. La construction à la Traffic de Soderbergh mêle plusieurs destinées en même temps. Cette choralité permet d'illustrer l'omniprésence de la camorra dans la société italienne, de la haute-couture au traitement des déchets en passant par leur fond de commerce, le trafic de drogue et d'armes. Ce film prend le contrepied de la mythologie "coppolo-scorsesienne" dans laquelle les criminels étaient sapés comme le Prince de Galles et répondait à un code d'honneur bien établi. Garrone tord le cou à cette imagerie en montrant des mafieux mal rasés, puant la transpiration, habitant dans des taudis et fringués comme des prolos du dimanche. Il règle aussi leur compte à deux gamins sécessionnistes qui voulaient faire bande à part en se proclamant de Tony Montaana, le héros du Scarface, de De Palma, mythe parmi les mythes. Une rafale de mitraillette à travers le corps en guise de leçon pour montrer à ces garnements que le système ne pardonne pas. Scarface est mort, la criminalité organisée ne D'autre part, les scènes ont été filmées à Scampia, un quartier du Nord de Naples, la plus grande surface de trafic de drogue à ciel ouvert en Europe, ce qui confère un réalisme surprenant à ce grand film que n'aurait pas renié Francesco Rosi qui en son temps a dénoncé la spéculation immobilière à Naples dans Main basse sur la ville (1963).


Découvrez Pino Di Modugno!


Dans ma précédente vie de bloggeur, j'avais évoqué un ouvrage qui m'avait marqué : Cosa nostra, de John Dickie, qui décrivait les mécanismes de la mafia sicilienne depuis ses origines. J'ai profité de l'été pour continuer mon incursion dans la criminalité organisée italienne en me plongeant dans le passionnant ouvrage de Roberto Saviano, Gomorra, qui constitue un indispensable complément au film. Dans ce livre, les révélations succèdent aux scoops grâce à l'enquête rigoureuse d'un journaliste napolitain de 29 ans qui s'est attiré les foudres de la camorra. Les parrains de l'organisation ont juré sa perte et il doit déménager régulièrement afin d'éviter que son sang soit répandu dans un trottoir napolitain. Son enquête donne une réelle idée de la puissance économique et criminelle d'une des mafias les plus violentes du monde et montre à quel point elle est indissociable de la ville de Naples. La description de la guerre entre clans en 2004 est impressionnante. A voir, à lire et à recommander !

mercredi 17 septembre 2008

Christophe Malavoy

Christophe Malavoy : La plus anonyme des célébrités (à moins que ce ne soit le plus célèbres des anonymes) à être passée à ma caisse. Tellement (in)oubliable que je ne l'ai pas mis dans la liste précédente... Il a fallu qu'il me présente sa carte FNAC pour que je puisse mettre un nom sur son visage qui me disait quelque chose. En lisant son patronyme, j'ai étouffé au fin fond de ma gorge un peu amène : "Ah, vous êtes encore vivants ! Je croyais que vous étiez mort !" Moi qui ai connu les années 80 (et même la seconde partie des seventies), je me souvenais vaguement des films dans lesquels il avait officié : Ma femme s'appelle reviens, La Balance (avec un excellent Philippe Léotard), Souvenirs, souvenirs ou encore Péril en la demeure. Il a ensuite sombré dans l'oubli au tournant des années 90, c'est-à-dire dans la télévision et le théâtre...
A bientôt pour de nouvelles stars oubliées ! Petit rappel : je suis caissier à la FNAC, pas gardien de cimetière...

samedi 13 septembre 2008

VIP

Certaines personnes courent après les stars pour arracher un morceau de signature sur un bout de papier... Moi, les stars viennent vers moi en venant faire leurs courses à ma caisse... Enfin, stars... si je puis m'exprimer ainsi ! Il m'est arrivé de croiser dans les coursives de la FNAC un François Fillon (lorsqu'il était ministre de l'Education Nationale) ou une Muriel Robin (impressionnante de laideur dans la vie réelle... remarquez, dans la vie fictive aussi) lorsque j'étais un simple consommateur, mais depuis que je suis derrière ma sentinelle, quelques noms sont venus faire chauffer leur carte American Express dans ma caisse. Voici une petite liste :

- Paul Amar a fait les soldes au BHV Homme. Mes jeunes collègues de caisse le regardaient en se disant : "Mais où diable ai-je donc vu cet homme ! son visage me dit quelque chose..." Puis, elles se tournaient vers moi avec un regard interrogateur. Je leur réponds que c'est un promoteur de boxe qui souhaitait arranger le combat du siècle entre Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen (jamais j'aurais pensé que j'écrirais le nom de cette souillure dans mon blog immaculé de fascisme). Après avoir réglé, il s'est enquis de la direction des toilettes. J'avais l'impression qu'il me posait une question géostratégique de la plus haute importance. J'avais envie de lui répondre qu'il fallait franchir 2 étages supplémentaires par un escalator gardé par deux gardes frontières ossètes qui veillent jalousement sur le respect de leur territoire et qu'il fallait entamer des pourparlers au plus haut niveau de la diplomatie du BHV pour y accéder lors d'une réunion de crise.

- Frédéric Mitterrand est venu acheter des guides sur l'Italie. Il vient d'accéder à la direction de la Villa Médicis à Rome et désirait sûrement en savoir plus sur les bars sympas de Rome. Il aurait dû demandé au caissier. Je lui aurais filer plein de bons plans... Très sympa, très doux et très patient... J'adorais ces émissions, notamment Les Amants du siècle. Celle consacrée à Fellini et Masina m'a impressionné. Quant à celle qu'il a dédié à Igor Stravinsky et Elsa (je me souviens plus de son nom de famille) m'a littéralement donné le goût des ballets russes (pas au point cependant d'enflier pointes et tutu) J'ai aussi beaucoup aimé son ciné-club qui m'a fait découvrir des films tels que Comme un torrent de Vincente Minnelli, Mirage de la vie, de Douglas Sirk, Le Pigeon, de Mario Monicelli, L'homme aux cent visages et Le Fanfaron, de Dino Risi, Drame de la jalousie, d'Ettore Scola ou encore Les Dames du bois de Boulogne, de Robert Bresson) Il avait eu aussi le bon goût de mettre le thème principal de Taxi driver en générique du ciné-club. Seule erreur de parcours : son soutien à Nicolas Bruni-Sarkozy...


Découvrez Bernard Herrmann!


- Vincent Elbaz a acheté un écran plat dernier cri pour regarder ces exploits dans La Vérité si je mens. Il a l'air désagréable et un brin prétentieux. J'avais le sentiment qu'il jouait un rôle de dur qui n'était absolument pas naturel... Attention aux règlements par chèque qui laissent apparaître l'adresse du client...

Mais, à mes yeux, les véritables stars qui sont passés à ma caisse sont les ami(e)s qui sont venu(e)s me rendre visite à ma caisse, j'ai nommé Claire, Cyrielle, Charlene, Amélie, Mimiche et Boboche. Voici un vrai casting !

vendredi 5 septembre 2008

Mitchell Leisen

La Cinémathèque Française a un immense mérite : elle sort certains réalisateurs injustement rejetés aux oubliettes de l'Histoire pour les remettre au goût du jour grâce à une rétrospective complète. Mitchell Leisen est un de ces metteurs en scène dont le nom n'évoque pas grand chose, y compris auprès des cinéphiles de moins de quarante ans. Ancien costumier, notamment aux côtés de Cecil Blount de Mille (le B. signifie Blount, si vous voulez épatez vos amis lors de soirées frime), il a réalisé de nombreuses comédies avec les plus grandes (et plus belles, ce qui va de paire quand on évoque les années 40) comédiennes de l'époque. Ses dialogues étaient empreints d'une forte charge érotique (si vous croyez que vous allez assister à des orgies ou des parties de jambes en l'air endiablées, passez votre chemin...), même si Leisen se démarquait des auteurs passés à la postérité comme Billy Wilder, Ernst Lubitsch ou Preston Sturges. Il était si renommé dans les années 30-40 qu'il pouvait permettre de griffer ses films de sa propre signature au générique, privilège accordé aux seuls Hitchcock, Capra et De Mille.
Pour ma part, j'ai déjà vu Jeux de mains (avec la sublime Carole Lombard), Remember the night (avec la charmante Barbara Stanwyck), un modèle de mélodrame intitulé A chacun son destin (avec l'exquise Olivia de Havilland), La Dangereuse aventure (avec la pimpante Claudette Colbert), Les Anneaux d'or (avec la charismatique Marlene Dietrich) et le médiocre Masquerade in Mexico (avec la flamboyante Dorothy Lamour). D'autres films devront bientôt suivre comme La Porte d'or, La Baronne de minuit, Boulevards de Paris, La Duchesse des Bas fonds et L'Aventure vient de la mer, ces films les plus renommés... Même remarque que pour Spike Lee : les accompagnateurs sont les bienvenus... Pour le programme, cliquez ICI... En attendant, une salve d'affiche pour vous mettre l'eau aux babouches...








Maladie orpheline

Chouette ! Youpi ! Plum Plum Tralala ! (cette dernière locution onomatopique, je l'ai empruntée à Jean-Paul Belmondo dans je ne sais plus quel film de Godard - je crois que c'est Pierrot le fou) Je souffre affreusement d'une maladie orpheline : le syndrome de Gilbert. Je vous rassure, je n'écoute pas à fond les ballons du Gilbert Bécaud... Celui-ci est même refoulé autoritairement à la frontière de mon Ipod...
Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'une maladie orpheline ? C'est une maladie qui n'a pas encore trouvé de traitement... J'ai donc rien trouvé de plus intéressant que contracter une maladie pour laquelle aucun remède n'existe... Je rassure les lecteurs assidus de ce blog qui s'inquiéteraient pour ma santé précaire, si aucun remède n'existe, c'est que les chercheurs ont d'autres chats à fouetter que d'enquêter sur une maladie encore plus bénigne qu'un rhume des foins... Mais c'est quand même la classe de "souffrir" de la maladie de Gilbert (j'aurais quand même préféré un prénom plus classe, type Christopher ou de Marlon)... J'ai tout simplement un taux de bilirubine libre 4 fois plus élevé que la normale et mes yeux prennent à l'occasion une coloration jaune. Pour ce qui concerne la bilirubine libre, prière de s'adresser à messieurs Google ou Wikipédia... Sachez simplement qu'il s'agit d'une enzyme présente dans la vésicule biliaire...
Tout cela ne m'empêche pas d'aller à la piscine et à la Cinémathèque, voire aux deux... Mais pas en même temps (ça c'est pour Mimiche !). Il y a actuellement une rétrospective Spike Lee, un cinéaste à côté duquel je suis passé (de son oeuvre, surtout celle des années 90, pas de lui... encore que les fidèles des matches des New York Knicks au Madison Square Garden peuvent le trouver au bord du parquet de son équipe de basket préférée) J'ai vu hier Nola Darling n'en fait qu'à sa tête, honnête premier film en noir et blanc dans lequel il parle cul dans un registre Woody Allen, sauce blaxploitation. Et demain, je vais me taper Mo'Better blues... J'avias détesté She hates me (avec Monica Bellucci et Jamel Debbouze, mais sans Christian Clavier, ni Gégé Depardieu) et trouvé son Malcolm X un peu académique, mais ses deux derniers films La 25ème heure et Inside man sont absolument géniaux, tant au niveau de l'intensité du scénario que de l'interprétation des comédiens. A voir ! Moi, je vais y aller en tout cas... S'il y a des amateurs pour m'y accompagner, laisser un commentaire en dessous... Pour le programme, c'est ICI que ça se passe...