mercredi 27 juin 2007

Walk of fame

























Stella Stevens

J'anticipe les immanquables demandes de photos de Stella Stevens de la part de ses nombreux admirateurs en les publiant séance tenante. Ne me remerciez surtout pas, s'il vous plait... C'est mon plaisir.








King of comedy


Le lecteur attentif a surement dû remarquer une remarquable omission dans l'article consacré à Dean Martin. Les dixans de collaboration (d'abord sur scène, puis à la télévision et au cinéma) avec Jerry Lewis, un des plus grands artistes comiques du XXème siècle, ont été quasiment passées sous silence. Mais c'était pour mieux faire l'objet d'un message plus conséquent, mon enfant...
Contrairement à Dino, Jerry Lewis, de son vrai nom Joseph Levitch, est un enfant de la balle. Son père était un acteur de vaudeville et sa mère musicienne. Il rencontre Dean Martin en 1946 pour former un duo extrêmement populaire The Martin and Lewis comedy team. Le chanteur séducteur italien et le maladroit comique juif se complète à merveille et font le bonheur des spectateurs des salles où ils se produisirent. Leur collaboration donnera lieu à quatorze comédies dont Un soldat récalcitrant, Artistes et modèles ou Un vrai cinglé de cinéma. Une brouille met fin à leur amitié en 1956 et ils ne se reverront que bien des années plus tard.
Jerry Lewis poursuit sa carrière en solo. Il produit, réalise, interprète et parfois compose plusieurs films dans les années 60. Sa popularité se tarit aux Etats-Unis, mais la France l'acclame et lui déroule son tapis rouge. Les critiques l'encensent et le comparent à Buster Keaton ou Charlie Chaplin. Jean-Luc Godard disait d'ailleurs :
"Jerry Lewis est le seul réalisateur américain qui ait fait des films progressifs ; il est meilleur que Chaplin et Keaton."
Son registre comique est complet : grimaces, vannes, situations, burlesques, chant, quiproquos, doubles rôles, tout y passe avec le plus grand talent. Son rôle le plus marquant est Docteur Jerry et Mister Love (1963) avec Stella Stevens (encore une qui a tout ce qu'il faut là où il faut). Sa métamorphose en Mister Love est géniale. Parenthèse sur Stella Stevens : elle a joué dans des films tels que Too late blues, de John Cassavetes (1962), Un nommé Cable Hogue, de Sam Peckinpah ou le prototype du film catastrophe L'Aventure du Poséidon de Ronald Neame où elle est particulièrement attirante. Celui qui me retrouve le numéro de Playboy où elle pose nue verra ses voeux accomplis par votre serviteur...
La Cinq version Berlusconi (celle de K200, Cherchez la femme, Jean-Claude Bourret ou La Roue de la fortune) passait beaucoup de films de Jerry Lewis le mercredi matin. J'ai donc découvert adolescent Jerry chez les cinoques, Le Tombeur de ces dames, Le Zinzin d'Hollywood ou bien Le Dingue du palace. J'étais surtout marqué par le fait qu'il était souvent entouré de créatures de rêves à fort potentiel fantasmatique. Le jeune cinéphile qui sommeillait en moi ouvrait grand les yeux devant les prouesses comiques de Jerry et son entourage de charme.
La deuxième moitié des années 60 est le témoin d'un essoufflement du succès de Jerry Lewis. Il passe 10 ans sans tourner avant de jouer sous la caméra de Martin Scorsese King of comedy (aka La Valse des pantins), puis une série de films pourris en France (Par où t'es rentré, on t'a pas vu sortir de Philippe Clair). Emir Kusturica le sort de sa retraite en lui proposant un rôle marquant dans Arizona dream (1993) auprès de Johnny Depp, Faye Dunaway et Vincent Gallo. Il se consacre alors plutôt à l'autre activité qui a contribué à le rendre célèbre : le Téléthon. Il met très tôt sa notoriété au service de la lutte contre la myopathie C'est donc fort logiquement qu'il parraine en 1987 la première édition du Téléthon dans sa patrie d'adoption : la France. En 2006, la patrie reconnaissante lui décerne le titre de Commandeur de la Légion d'Honneur.

Aujourd'hui, il est une influence majeure pour des comédiens tels que Jim Carrey, Woody Allen, Robin Williams ou Billy Cristal.

Anita Ekberg (3)

Tout bien considéré et toute réflexion faite, j'ai décidé de publier des images d'Anita dans La Tentation du docteur Antonio, sketch de Federico Fellini tiré de Boccaccio 70. Cela va donner envie de consommer du lait. En plus, ça me permet de rendre hommage à Luchino Visconti, Vittorio De Sica et Mario Monicelli, les auteurs des trois autres sketches qui composent ce film collectif.

Bevete piu latte...
Il latte fa bene...
Il latte conviene...
per tutta la vita...




Anita Ekberg (2)

Tout bien considéré et toute réflexion faite, j'ai décidé de publier la photo de la Fontaine de Trevi... Après tout, un mythe est un mythe... En plus, cela me permet de confondre dans ce même hommage un immense réalisateur (Federico Fellini), un fabuleux acteur (Marcello Mastroianni) et une ville magnifique (Rome).

Anita Ekberg

La figure féminine par excellence... Marcello en est encore tout émoustillé. Anita Ekberg prend un bain de minuit dans la fontaine de Trevi dans La Dolce vita. Puis elle vante les mérites les vertus laitières en mettant en avant ses attributs mammaires dans La Tentation du docteur Antonio, sketch du film collectif Boccaccio 70 réalisé par Federico Fellini (qui d'autre). Anita a contribué à la fabrication du mythe fellinien de la femme voluptueuse et débordante de vitalité (et d'autre chose). Elle a nourri les fantasmes de nombreux cinéphiles masculins (dont votre humble serviteur).
Mais plutôt que de proposer une photo d'elle dans la fontaine de Trevi, ou descendant de son affiche géante pour martyriser le pauvre docteur Antonio, j'ai choisi de mettre en valeur quelques images tirées d'Un vrai cinglé de cinéma de Frank Tashlin (1956). Jerry Lewis parcourt en voiture la moitié des Etats Unis en compagnie de Dean Martin pour retrouver Anita Ekberg (dans son propre rôle). Un scénario à la Borat (avec Anita en lieu et place des pare-chocs Pamela Anderson) sans le côté corrosif... On comprend pourquoi Fellini l'a choisi pour lui conférer un statut mythique...





mardi 26 juin 2007

Syntaxe et vocabulaire


Excellent film que ce mélo datant de 1955 et réalisé par Henry King qui relate l'histoire d'une médecin eurasienne qui tombe amoureuse d'un journaliste américain à Hong Kong juste avant que la Chine ne devienne communiste. La Colline de l'adieu est un film de studio, en l'occurrence la Fox du vingtième siècle (beaucoup de gens se sont demandé si la Fox changerait de nom avec le nouveau siècle, mais c'est une marque déposée...). Henry King était sous contrat avec la Fox. Parmi ces nombreux films, je retiendrai Stanley et Livingstone (1939) avec Spencer Tracy, qui ressemble présente bien des similitudes avec Hearts of darkness, de Joseph Conrad, livre qui a notamment inspiré Apocalypse now de Francis Ford Coppola. Quant à Jennifer Jones, elle était non seulement sous contrat avec la Fox, mais aussi avec son patron Daryl Zanuck...

Mais une question de la plus haute importance grammaticale m'a tarabustée en regardant ce film. Jennifer Jones incarne un médecin eurasien. Or son père est américain et sa mère chinoise. Ne serait-il pas plus judicieux de la qualifier d'"amérasienne" ? En effet, "eurasien" est un mot-valise composé des racines des mots "Europe" et "Asie"... D'autre part, les habitants d'Asie sont appelés les "Asiatiques". Et pourtant, les métisses se nomment les Eurasiens. La logique - mais y a-t-il vraiment une logique dans la langue française ? - aurait voulu qu'on les appelasse les "Eurasiatiques..."

Certes, toutes ses considérations n'ont rien à voir avec le film. Il n'empêche que ça m'a turlupiné...

Dino


When the moon hit the sky like a big pizza pie... That's amore

Traduction : Quand la Lune heurte le ciel comme une grosse part de pizza... That's amore (ça, ça ne se traduit pas) Déjà entendu des paroles aussi ringardes ? Pourtant, cette chanson est l'hymne des pizzaioli napolitains et italo-américains.
J'ai lu il y a quelques années une biographie de Nick Tosches (Dino, Rivages noir, 2003) sur l'auteur de ce vers : Dean Martin. Son père est originaire des Abruzzes (région méridional de l'Italie face à l'Adriatique dont la capitale est Pescara) et a émigré dans l'Ohio avant la naissance de Dino Paul Crocetti. Lorsque celui-ci lui annonça sa volonté de faire une carrière dans le show biz, son paternel lui a sorti une phrase pleine de bon sens terrien qui m'a fait beaucoup rire car elle est tellement juste: "Rêve dans une main et chie dans l'autre et regarde laquelle est pleine" On aurait dit du Pirandello, celui des nouvelles pour une année...
Dean Martin s'est malgré tout taillé un énorme succès dans la chanson et s'est lié d'amitié avec la bande à Frank Sinatra, la rat pack (avec également Sammy Davis junior, Peter Lawford, Joey Bishop et Shirley Mac Laine). Cependant, il n'a que rarement fricoté avec la Mafia (contrairement à Frankie), non par défi, mais par personnalité. Dean était en effet un menefreghista, un type qui n'en avait rien à foutre (j'adore les biographies américaines car elles appellent un chat un chat et ne se réfugie pas derrière une espèce de fausse pudeur de vierge effarouchée). Il est là, il est bien, et n'en rajoute pas. Il n'a besoin de rien car il a une voix en or, du talent et du succès auprès des filles. Pourquoi donc se fouler la cheville ? Sa carrière cinématographique comprend de nombreuses comédies avec Jerry Lewis avec qui il formait un remarquable duo pendant 16 ans et des films avec ses amis du rat pack dont L'Inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone (1960), dont le titre original est Ocean's eleven (et oui, le film de Steven Soderbergh est un remake !!!)
Mais si je devais retenir un seul film, non deux, de la carrière de Dean Martin, ce serait Comme un torrent de Vincente Minnelli (1958) et Rio Bravo de Howard Hawks (1959). Le premier est un chef d'oeuvre de mélodrame avec Frank Sinatra et Shirley Mac Laine. Il incarne un joueur professionnel cynique, mais attentionné, ami d'un écrivain raté et alcoolique de retour dans sa ville natale en compagnie d'une prostituée amoureuse de lui. Dans Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963), Michel Piccoli reprendra
la façon de prendre son bain avec son chapeau de cow boy.
Pour Rio Bravo, Dean Martin passa une audition pour convaincre Howard Hawks de le choisir pour le rôle du borracho Dude, adjoint du shérif John T. Chance, incarné par John Wayne. Il change complètement de registre pour dans ce western classique pour montrer des qualités de comédien hors du commun. Le menefreghista fait place à un professionnel accompli. Le prologue presque sans paroles du film, dans lequel Dude se fait houspiller dans un saloon pour un whisky avant de se faire sauver les miches par le shérif, est particulièrement éloquent. Son implication dans son jeu est physiquement palpable et il fait partager au spectateur son humiliation. Il trouvera la rédemption dans son job d'adjoint auprès de John Wayne.
Dean Martin décède le 25 décembre 1995 d'un cancer. Il ne s'était jamais remis de la mort de son fils dans un accident d'avion survenu 10 années auparavant.

vendredi 22 juin 2007

Death proof

Le dernier Tarantino... Quentin est un des rares réalisateurs qui suscitent une attente rien que sur son nom. On ne sait pas de quoi ça va parler, mais on sait que ce sera spécial. Pas forcément bien, mais spécial... Pour Death proof, on est plus dans la "pas forcément bien" que dans le "spécial." Un film de girls posse qui s'en donnent à coeur joie à réciter des dialogues tarantinesques. Deux scènes d'anthologies toutefois : la collision et la poursuite en voiture. QT a voulu faire les scènes de bagnoles les plus impressionnantes de tous les temps (c'est lui-même qui l'a dit dans une interview très intéressante aux Cahiers du cinéma) et force est de reconnaître qu'il y est parvenu avec la complicité d'un Kurt Russel sorti de son placard. Mais le reste du film ne sert qu'à entourer ces deux prouesses. L'hommage aux doubles programmes projetés dans des salles de quartier fait partie de l'entreprise de réhabilitation des genres populaires dont la filmo de Tarantino abonde. Mais les auto-citations qui jalonnent Death proof sont un peu téléphonées : la sonnerie de portable de California Mountain Snake (aka Daryl Hannah) de Kill Bill (j'ai la même dans le mien) ; le flic interprété par Michael Parks sort tout droit du volume II de Kill Bill, etc. En revanche, le traditionnel plan de l'intérieur du coffre de voiture présent dans tous les films de Quentin Tarantino subit ici une légère variation. La caméra est dans le capot de la Chevrolet blanche... Il faut bien se renouveler quand même...
En tout cas, il y a une chose qu'on ne pourra pas enlever à Tarantino : il filme vachement bien les popotins...

jeudi 21 juin 2007

Trianon

Boulevard de la mort de Quentin Tarantino ressuscite les doubles programmes qui passaient jadis dans les cinémas de quartier. Ah, les cinémas de quartiers... Toute ma jeunesse... Quand j'étais gamin, j'habitais à Pigalle... Quand je dis Pigalle, on pense spontanément à cette image de carte postale d'un quartier devenu aujourd'hui touristique, où le musée de l'érotisme se visite en famille... Mais ce n'est pas le Pigalle où j'habitais. Quand j'y étais, ça craignait vraiment. Le soir, il y avait des règlements de comptes entre macs, travelos bourrés et autres capotes usagées jetées à même le caniveau. Et il y avait les cinémas de quartier qui programmaient des double features de films de shaolins ou le dernier Chuck Norris. Lorsque j'ai eu ma majorité cinématographique (13 ans à l'époque), j'allais à la Cigale (si, si, la salle de concert actuelle) pour voir Atomic cyborg, les films de Jacky Chan comme Le Marin des mers de Chine ou un énième film de kung-fu avec un ersatz de Bruce Lee qui combat contre un ersatz de Chuck Norris dans un ersatz de Colisée. A côté de la Cigale, il y avait une boîte de nuit latina qui s'appelait le Valencia dans laquelle mes amis Portugais et Espagnols allaient régulièrement. Il y avait aussi Le Chat Noir au boulevard de Clichy où les affiches de films d'horreur, genre Cannibal Holocauste ou les parodies de Conan le Barbare tels que Les Barbarians avec deux jumeaux bodybuildés (il s'agit de deux films de Ruggero Deodato) côtoyaient les films de cul des sex shop voisins. Il y avait aussi des western spaghetti où Trinita rivalisaient avec Sartana, Django ou bien Keoma...

Mais la salle la plus baroque était le Trianon à l'emplacement de l'actuel Elysée-Montmartre au pied du Sacré Coeur. Le spectacle était autant (plus) dans la salle que sur l'écran. Des "spectateurs" éméchés venaient au cinéma pour échapper à leur femme accompagnés de leur merguez frites.
C'était un drive-in où les spectateurs amenaient leur propre bouffe dans une gamelle, mais il n'y avait pas de bagnoles et ce n'était pas en plein air. Ça puait la pisse et la transpiration à plein nez, mais on ne pouvait pas ouvrir les fenêtres pour aérer. La clim ? Faut pas déconner non plus, c'est pas UGC ici. Des volutes de fumée de cigarettes croisaient le faisceau lumineux du projecteur. Les sièges étaient souvent lacérés quand ils n'étaient pas maculés d'une substance visqueuse souvenir du porno de la semaine dernière. Un dialogue s'instaurait entre le public et les personnages des films projetés dans des copies pourries Vas-y, pète lui la gueule à ce Chinois, met lui un front kick dans la face... et autres amabilités du même genre. Lorsque le film ne s'annonçait pas à la hauteur de l'affiche (généralement un hélicoptère qui explose, une bimbo avec des pare-chocs proéminents et un bikini dont les parties du corps dissimulent difficilement la ficelle du string), les spectateurs manifestaient bruyamment leur mécontentement. On ne compte plus le nombre de canettes, parfois à moitié remplies d'un breuvage non identifié, projetées contre l'écran en signe de protestation.

Le pire, c'est que j'adorais cette ambiance. Les films étaient nuls, mais on se marrait bien. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais à l'aise. J'étais dans un cinéma et ça me suffisait, quelque soit la toile sur l'écran. Je n'ai découvert les grands réalisateurs que bien plus tard... mais le plaisir du cinéma en tant que spectateur était déjà présent dans en voyant des films pourris dans des salles bidons.

vendredi 1 juin 2007

Sacha Guitry

Ma femme et moi avons été heureux vingt-cinq ans ; et puis, nous nous sommes rencontrés.

Ah les femmes ! Ces animaux sans queue ni tête.

Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites les précédentes. Ce n'est pas la peine de lui donner des idées.

Les avocats portent des robes pour mentir aussi bien que les femmes.


Je suis contre les femmes... tout contre

Le mariage est comme un accident, il faut des témoins.

Je crois, moi, que ce qui fait rester les femmes, c'est la peur qu'on soit tout de suite consolé de leur départ !

Les femmes n'ont pas d'âge... elles sont jeunes... ou elles sont vieilles!... Quand elles sont jeunes, elles nous trompent... quand elles sont vieilles, elles ne veulent pas être trompées!

Être riche, ce n'est pas avoir de l'argent? c'est en dépenser.

Ce qui m'étonne c'est que des gens puissent mal jouer la comédie - alors que, tous, ou presque tous, ils la jouent du matin au soir - et quelquefois si bien !

Il faut s'amuser à mentir aux femmes. On a l'impression qu'on se rembourse.

Il est aussi difficile de faire parler une femme que de la faire taire.

La réussite, pour un homme, c'est d'être parvenu a gagner plus d'argent que sa femme n'a pu en dépenser.

Ne faites jamais l'amour le samedi soir, car s'il pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi faire.

Les paresseux essaient en vain de travailler... moi j'essaie en vain de ne rien faire.

Le mariage c'est un échange de mauvaise humeur le jour et de mauvaises odeurs la nuit.

Je ne me mets jamais en colère car je m'aime trop pour me mettre hors de moi.

J’ai pris mon rhume en grippe.

On a les femmes dans les bras, puis un jour sur les bras, et bientôt sur le dos.

Il prêtait de temps en temps des mots spirituels à sa femme pour qu’il ait une petite raison de ne pas s’en séparer.

Tout le talent de l’acteur consiste à faire éprouver aux spectateurs des émotions qu’il ne ressent pas lui-même.

Femme, je vous adore comme on adore une édition originale, avec ses fautes.

Tous les hommes sont des comédiens... sauf quelques acteurs.

Les hommes n'ont que ce qu'ils méritent. Les autres sont célibataires.

Un seul amour fidèle, c'est l'amour-propre.

Ce n'est pas changer de goût que de changer de femme puisque les femmes changent.

Sur l'existence de Dieu, la moindre apparition sera la bienvenue.

Un livre de cuisine, ce n'est pas un livre de dépenses, mais un livre de recettes.

Elles croient que tous les hommes sont pareils parce qu'elles se conduisent de la même manière avec tous les hommes.

Depuis que j'ai une maîtresse que j'aime, je n'ai plus envie de tromper ma femme.

Il va falloir qu'un jour enfin je me décide à lire les livres que, depuis trente ans, je conseille à mes amis de lire.

Les femmes sont faites pour être mariées et les hommes pour être célibataires. De là vient tout le mal.

A l'égard de celui qui vous prend votre femme, il n'est de pire vengeance que de la lui laisser.

Il y a deux sortes de femmes : celles qui sont jeunes et jolies et celles qui me trouvent encore bien.

L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on n'a pas.

Si elle est en retard, c'est qu'elle viendra.

C'est une erreur de croire qu'une femme peut garder un secret. Elles le peuvent, mais elles s'y mettent à plusieurs.

Une femme :
- Me donneriez-vous vingt-cinq ans ?
- Si j'avais vingt-cinq ans, je les garderais pour moi.

Le meilleur moyen de faire tourner la tête à une femme, c'est de lui dire qu'elle a un joli profil.

Un homme qui ne demande jamais de service à personne finit par se faire la réputation d'un homme qui n'en rend pas.

Si la femme était bonne, Dieu en aurait une.

Une femme qui s'en va avec son amant n'abandonne pas son mari, elle le débarrasse d'une femme infidèle.

Une comédie qui se termine par un mariage, c'en est une autre qui commence - ou bien, un drame.

Il vaut mieux aimer qu'être aimé. C'est plus sûr.

Le mariage est comme le restaurant : à peine est-on servi qu'on regarde ce qu'il y a dans l'assiette du voisin.

Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.

Le bonheur à deux, ça dure le temps de compter jusqu'à trois.

Les femmes s'imaginent parfois qu'elles deviennent amoureuses d'un homme, alors qu'elles ont simplement pris en grippe la femme de cet homme.

Dans la conversation, gardez-vous bien d'avoir le dernier mot le premier.

Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois.

Une femme peut tout faire, elle peut penser, parler, chanter, se taire quelquefois...

Je vais donc enfin vivre seul ! Et, déjà, je me demande avec qui.

Je suis si fatigué que je bâille en dormant.

Ce qui ne me passionne pas m’ennuie.

Il y a des gens qui parlent, qui parlent,… jusqu’à ce qu’ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.

Lorsque l’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui.

Une femme doit avoir trois hommes dans sa vie : un homme de 60 ans pour le chèque, un de 40 ans pour le chic, et un de 20 ans pour le choc.

Autrefois quand nous passions la soirée ensemble, nous la passions à deux. Maintenant, nous la passons seuls tous les deux.

Quand on dit d’une femme qu’elle est assez jolie, c’est justement qu’elle ne l’est pas assez.

Je suis en faveur de la coutume qui veut qu'un homme baise la main d'une femme la première fois qu'il la voit. Il faut bien commencer par un endroit quelconque.

Un raseur est un homme qui parle sans arrêt de lui quand j'ai envie sans arrêt de parler de moi.

Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient encore bien plus !

La bigamie consiste à avoir une femme de trop ; la monogamie aussi.

Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes.

Les femmes c'est charmant, mais les chiens c'est tellement plus fidèle.